Beau.
Vu Croizard qui a des projets.
Déjeuner Alexandre de Lazareff au chinois.
Convoqué D. Sarne pour le présenter à O. Merlin (remplacement de Cavi et Martier). O.M. d’accord: engagé.
Catégorie : septembre 1973
5 septembre 1973
Avec A, au studio pour voir les affaires de Gary. Utilisé divers docu pour Sholto.
Vers 10 h 30, allé rue André-Pascal (des Palestiniens ont refait pour la Xe fois le coup des otages). Foule débraillée, joyeuse. Vu Durieux, Sicard, l’infantile Brincourt. Rentré à 2 h du matin. Siège et négociations continuaient.
6 septembre 1973
Rêvé bizarrement que j’avais le prix Goncourt (j’ai dû m’identifier à Chateauneu qui en rêve depuis des mois et vit d’espérance).
Départ honteux des Palestiniens – honteux pour les Français : otages « nationaux » libérés, les autres abandonnés…
7 septembre 1973
Lettre de l’IAD : ils veulent monter la pièce, mais sans Wilms, à ce que je crois comprendre.
Déjeuner parc Montsouris avec Croizard et Chateauneu.
Dîner chez Pays et Marie-Jo. Attendu en vain Wilms. Discuté de l’IAD.
9 septembre 1973
Fête de l’Huma à la Courneuve. Une foule fantastique (beau temps, pluvieux à la nuit), coiffée de canotiers Ricard en polystyrène expansé. Retrouvé A. au RV. Kiosque à musique. Groupes pop: Commander Cody, Ange et Robert Charlebois. Partis vannés vers minuit.
10 septembre 1973
Avec André Wilms : bonne et longue conversation sur la pièce. Veut la monter avec le groupe, et si possible avec les Belges (F. Thyrion, Ivan Vanecke). J’écris à Dante sur tout cela – et sur la lettre de l’IAD.
Cdf de Béatrice le Mire. RV demain.
11 septembre 1973
Déjeuner Béatrice Le Mire, P. de Séligny et Melle Hocquard : font un procès à un cinéaste Polac, dont le film semble conter leur histoire. Trouvé Béa très vive, assez libre – un peu maigrie. (La fatigue de Paris, disent-ils.) Lui, toujours mystérieux, la voix inaudible. Mis en rapport avec Hanoteau pour un papier.
A. m’annonce qu’Allende est renversé : putsch militaire. Je crois à une guerre civile.
12 septembre 1973
Allende mort. Suicide.
Train pour Nice. Poggioli à la gare. Hotel. Diner Poggio.
14 septembre 1973
RV. à Villefranche. Petite maison: un appartement transformé en labo. Expérience en cours sur les acanthères: sorti en mer chercher du plancton. Loupe, microscope. Déjeuner sur le port. L’aprèms, visite de la galère, des labos du C.E.A (les membranes). Retour au petit labo. Bavardé. Rentré car.
Pablo Neruda serait mort.
15 septembre 1973
Chez Poggio. Bavardé. M’a remis son « tableau clinique ». Déjeuné avec lui chez César. Ensuite thé Promenade des Anglais. Diner sur le port.
Rien sur Neruda. Les militaires paraissent avoir gagné, mais…