Déjeuner avec Litran (retour de Californie) et Le Bolzer (retour d’Alger).
Arrivée définitive de la Mutter à Paris. Elle ne me quittera plus.
Catégorie : septembre 1968
4 septembre 1968
Tournoux : Contades réfractaire à l’idée de sauver Maquet.
5 septembre 1968
Vu Contades, moins hostile que je ne le croyais. Pense que c’est surtout Cartier qui est contre – mais il part en Amérique le 15 octobre… que je lui laisse quelques jours et que je vois Prouvost.
Cdf Croizard; il a lu « Au dessous du volcan »; il est émerveillé et tient à me le dire. Il n’est jamais trop tard….
10 septembre 1968
Chez Lazareff avec JJ et son amie Jacqueline Portefaix. Lazareff est avec un peintre nommé Alain Lesell – gentil et inodore. De là dîner, rue des Canettes, puis un verre à la rhumerie martiniquaise.
17 septembre 1968
A Vincennes à 10 h pour y voir le général Fournier (service historique de l’armée – K.G.) et le commandant de Gouberville qui fera des recherches pour moi.
19 septembre 1968
Cdf de F. Verny : Où en suis-je ? Promis tout pour fin octobre.
Visite d’A Lazareff à PM.(pour son peintre). Cdf à Nicolas pour le tableau que je lui offre.
19h Royal Monceau: dans le hall, conversation avec Gerbant Riegner- du congrès Juif Mondial.( K.G.)
20 septembre 1968
Vu Desmaisons (qui prépare des conférences en octobre salle Pleyel).
JP à propos de Maquet : ne veut pas le reprendre : « Il ne fait rien de bon », mais accepte qu’il travaille avec Bonheur au « Dictionnaire » en train – dit encore qu’il est trés satisfait de Chateauneu, me rappelle son projet de livre. Vu ensuite Maquet qui sortait de l’American, un peu rouge : d’accord pour essayer, mais ne veut pas « passer sous le paillasson ». Rêve d’ailleurs, de se retirer en Dordogne et de reprendre le métier de professeur. Un type que je n’arrive pas à percer, à comprendre. Grunebaum, dans l’autobus 80 : Izis licencié, fait un procès au journal.
Marie Robinet sortie d’affaire
25 septembre 1968
Enterrement du Dr Delthil, père de Françoise Verny.(église Ste Odile)
4h visite à l’ex adjudant Garnier (Cherche Midi). Rien
Coup de fil à 9 h de Dabernat : il a reçu sa lettre de licenciement. Convaincu maintenant que c’est Cartier. Au fond, satisfait de s’en aller avec ses indemnités : « Il y aura une succession de crises avant la crise de succession. Songez-y ».
26 septembre 1968
Cdf de Dante : retour d’Italie. Lit sa production italienne demain soir chez Hélène.
2H, visite à Maufrais Bichat. Toujours assez piètre état. Un homme de 60 ans délire et appelle : « Je veux voir ma mère ».
27 septembre 1968
Cdf de F. Verny. Lui ai donné le numéro de Maquet pour son projet de livre.
Dans la série des pièces de Gatti, Ariane est devenue le personnage qu’elle est (ou sera) et son père, en prof d’histoire (qui, dit Gatti, n’a plus rien de moi). Je suis venu le prendre à la Bastille : chambre rénovée, placards et grande table centrale. Acheté victuailles puis en taxi chez Hélène. Dîné avec le mari, Hélène et quelques autres. Lecture des 4 pièces déjà écrites sur 6. Arrivés encore Pia et Sylvain, les figures habituelles, 11 en tout, plus le fils d’Hélène. Monloup resté à la Bastille à dormir. Quelques pièces à reprendre. Une excellente : la « Rose blanche » ; une autre, reportage : « La Journée d’une infirmière ». Rentré 2 h.
Stéphane a réussi le bachot mention.
D. a rencontré Cohn-Bendit à Francfort. C.B. était avec Marie-France Pisier, une actrice de cinéma. Arrêté depuis 2 ou 3 jours dans les bagarres. En Italie, « La Naissance » à la Fenice de Venise : « Un désastre », dit D., mise en scène réaliste (Monod), décors Monloup, réduits à l’inexistence.
G. : « Je crois que nous avons toujours 20 ans. Toi, tu ne vieillis pas ».