Réveillé 5 h. Neige, un peu dans la ville – et les montagnes bien saupoudrées.
La neige continue par intermittences, puis violemment. En rentrant de la télé vers 14 h tempête, vent hurlant. – 15° selon Tamir. Lecture : toujours « Walden », moins emmerdant que je ne l’avais cru.
Catégorie : octobre 1992
22 octobre 1992
Levé 6 h. Bien dormi. Me suis senti reposé. Le photographe s’en va au petit-déjeuner. Pas de nouvelle neige. Un peu plus clair qu’hier.
23 octobre 1992
Levé 6 h. Ciel redevenu bleu. Écrit. Le 4e encore occupé par l’équipe Jumdann. Vu Dulam et la dactylo cyrillique. Dominique Genty n’est pas venu au RV de 17 h (pour contrôler les textes en mongol).
Le soir, au Bayangol, joué un figurant du bar-dancing. Vu Christophe qui venait d’arriver, puis les autres. Rentré, en trébuchant vers 1 h.
24 octobre 1992
Levé 6 h 30. Fait bagages. Un camion et des taxis nous déménagent. Au Bayangol. B. ch. 402. Plus neuf, plus agréable. Vue sur la montagne, le pont. Mais la table est lente et moins bonne. R2cits de Karako. Fatigué. Tension 14,8. La muflée d’hier soir ? Sorti 2’ de l’hôtel pour acheter une blague à tabac à la boutique dollars.
Lecture des « Mille et une nuits ».
25 octobre 1992
Beau. Arrivée du restant des troupes de Karakorum vers 13 h puis 15 h. Promenade : traversé le pont, descendu sur la rive, des enfants patinaient sur la glace sans patins, ou jouaient au hockey, toujours sans patins. À 17 h avec Cantero au cirque. Très bon : les loups, les exercices de force. Pas bons, les clowns (une invention occidentale).
Dîner : tout le monde et Molom. Après, vu Jean dans sa chambre. Critique de la « passivité » de Marie et suggère des moyens de sauver le film.
Essayé de téléphoner à Beï : pas là.
26 octobre 1992
Levé vers 6 h. Colère en pensant au film, et redoublement quand Marie m’apporte mes textes de 1 à la fin, remaniés « à cause de la faute de Charles à Karakorum », tronçonnés, coupés. Je dis mon opposition et mes propositions. Elle n’en tient pas compte. « Réunion technique » à 17 h 30. Ni Marie, ni Luc. La séance est levée.
27 octobre 1992
Levé 7 h (après longue insomnie). Ciel gris. Marie croit que je boude. Réunion à 18 h 30 pour l’écriture, dit Christophe qui veut arranger les choses. Je reste insensible. Panne d’électricité 11 h 20. Vu Christophe à 18 h. Apaisant. Mes textes seront rétablis. Il a trouvé des bouddhas.
28 octobre 1992
Levé 3 h (couché 10 h). Gris, froid. Allé au tournage de la séquence 17 (atelier du sculpteur) à 10 h. Déjeuner sur place, sorti des sacs. Revenu vers 14 h. Essayé de téléphoner à Beï : eu Mme Friquet. Beï est en Bretagne. Téléphoné Moscou à Judith Deparle (la guide du transsibérien). Le numéro, me dit-on, n’est pas exact.
18 h réception par l’ambassadeur de France en Russie (et Mongolie) de la colonie française et francophone à l’hôtel Oulan-Bator. Morel, l’ambassadeur, sympathique et lettré. (Prépare un livre sur Alexis Léger, diplomate et poète qui a passé dix jours en 1920 à Ourga. Rentré vers 20 h 30.
29 octobre 1992
Levé 6 h 30. Courant coupé à 7 h. Ciel nuageux. Flocons au tournage, palais des K. Très froid. Un peu de neige. Rentré à l’hôtel. Me suis fait un café, lav » un peu de linge. De 14 h à 16 h à la poste pour essayer de téléphoner à J. Deparle à Moscou (pas là) ou de lui faxer un message (guichet fermé). J’essaierai demain matin à 5 h.
Au dîner, Marie se dit contente de ce qu’elle a tourné aujourd’hui « j’ai respecté ton texte… ». Après dîner, Luc, Charles, Alice venus me faire un compte rendu des « changements » apportés au texte à Karakosoum. Profité de ça pour relancer « l’agression » et en montrer la nécessité.
30 octobre 1992
Levé 5 h pour téléphoner. Réussi à 13 h à avoir une communication avec Judith. Nuageux. Pas allé au tournage. Téléphoné difficilement vers 13 h 45 à Moscou (J. Deparle). Travaillé : fait 5 « voix intérieure » de Molom.
Écrit poème.