Levé 5 h 30. Lavé linge. Fait un café. Assez belle journée.
André me fait écouter les enregistrements – chant du loup magnifique. Allé assister aux enregistrements des « Voix intérieures » de Molom dans un studio de cinéma vers 13 h. Très froid. Rentré à l’hôtel vers 4, 5 h. Un de nous s’est fait piquer son portefeuille au « Marché noir » (papiers et 300 dollars).
Catégorie : novembre 1992
2 novembre 1992
Levé 6 h. Il doit faire plus froid. Café, bain. L’équipe part pour Teredj (où l’on a déjà tourné : les corbeaux) et y restera la nuit. Avec Erholt, traducteur, passé au consulat russe pour le visa de transit (50 $). Deux vendeurs d’œufs de dinosaures.
M. Dulam prend congé de nous après son exemplaire collaboration.
L’hélicoptère est à notre disposition le 5 et le 6. Je partirai le 7 par le train de Pékin. À 20 h, essayé de téléphoner à Beï (chez nous, au magasin, chez les Gilbert, de nouveau au magasin) sans l’obtenir.
3 novembre 1992
Levé 6 h. Lavé du linge. Beau soleil. Empoignade au petit-déjeuner entre Sylvain et Fromaget (à propos d’eau chaude pour le café…). Continué avec Erholt la tournée des visas (photo). 14 h eu Beï au téléphone à la maison.
Je n’assiste plus aux tournages ; les erreurs, les oublis, les fautes et les coupes s’accumulent. Pourquoi voir ses propres funérailles ?
À 22 h 30, à la boîte de l’hôtel. Reparti vers 23 h 30. Lavé du linge, lecture et sommeil, j’espère.
4 novembre 1992
Réveillé 8 h (à 2 h, du Lexomil). Beau temps. Pas allé, plus allé aux tournages.
Clinton élu président des E.U. contre Bush. Demain, le Gobi. Samedi, train pour Oulan-Oude.
5 novembre 1992
Réveillé 4 h 30. Petit-déjeuner dans la chambre de Christophe. Nuit noire.
Aéroport. Décollage 7 h 45. Beautés. Arrêt fuel et chameaux. Et arrêt cinéma. Couché en hôtel dans la « capitale » de Gobi (avec un chameau déféquant (statue) devant l’hôtel.
6 novembre 1992
Gobi. Repartis tôt. Bientôt pris dans la neige et le brouillard. Arrêt vers 3 ou 4 h de l’après-midi. Pas repartis. Dormi là, dans une yourte. Sacs de couchage.
7 novembre 1992
Réveillé 7 h. Départ 9 h 30. Tout est blanc. Un arrêt aux stèles. Un autre sur le lieu de tournage, monastère. Puis, O.-B., à 12 h 30.
Lavé, rasé. Bagages faits. À la gare avec Jumbaw, Cantero et Sylvain. Train à 21 h 30, en compagnie de 3 voyageurs dans le compartiment. Dormi d’un œil (et demi).
8 novembre 1992
7 heures dans les gares frontières. Toilettes et portes verrouillées à l’arrivée 22 h (17 h locale). Personne. Trouvé de l’aide pour aller à l’hôtel Gesar. Téléphoné à Slava (explication : malentendu avec Tamir, etc.). Judith, mon guide, sera là le 9. Couché, épuisé.
9 novembre 1992
Dormi, mais encore crevé. Visite de Slava. Il a tout arrangé : l’arrivée de Judith D., le départ pour Moscou. Sieste longue. Classé papiers pour le voyage du train.
Dîné chez Slave avec son beau-père Bouriate, un ami Yakoute, un prof de français bouriate, sa femme et son bébé. Rentré vers 11 h. Dormi 11 h.
10 novembre 1992
Levé 6 h. À 8 h, Slava téléphone : l’avion n’arrive que ce soir à 22 h (au lieu de 9 h ce matin). Pas bougé. Reposé. Sieste. Préparé travail transsibérien – et poème. Slava vient passer la fin de l’après-midi, en attendant d’autres renseignements. On dîne et on apprend que l’avion n’arrivera pas avant 2 ou 3 h du matin. Préparé une collation pour la voyageuse qui a dû rester 24 h dans un aéroport sans dormir ni manger ? RV vers 1 h du matin à l’hôtel.
Commencé le poème « Transsibérien » – que je crois voué à de plus amples développements. Allé chercher Judith à l’aéroport à 2 h 30. Hôtel.