Cdf d’A. Morin qui voulait monter « Tonton » et n’a pas aimé et parle de Jouvet et Montherlant etc…
Théâtre : 18 payants (dont 13 locations).
Catégorie : novembre 1974
2 novembre 1974
Théâtre: J. Michaud et ses fils, les 3 Baby et 1 amie, Manessier.
Très bonne représentation. Un public amusé, attentif (19 payants).
4 novembre 1974
Figaro : papier ridicule sur « Tonton ».
PM. Singer, l’administrateur, limogé. (indemnité Le Bodo, gestion defectueuse). Néogravure en faillite : PM ne parait pas. Atmosphère catastrophique.
Théâtre. La fille de Royer, son mari et 3 amis à eux. Le mari de Nini, Craps. Un critique (radio), M. Abadie. Failli ne pas jouer : Luc parti en Belgique, absent jusqu’à 8 h 30… arrive en courant. Par chance, les Anglais ne jouent pas ce soir. Représentation légèrement calamiteuse. Nini déraille dans la chanson du P.N.B. Jacky furieux, incident entre eux. Hélène indignée de la conduite de Jacky.
Abadie, très vieille école, trouve que la pièce n’a pas été bien servie par la troupe, a suivi la partition pendant la représentation. 11 payants. C’est la pagaille.
5 novembre 1974
Vu Singer (pour l’appuyer, au moins moralement).
Théâtre. La querelle d’hier soir apaisée. La chanson du PNB non chantée, mais dite accompagnée de claquements et de tapements. Personne : 5 payants. Dumur arrive. En sortant : « C’est épatant, ce qu’ils font… dommage qu’il y ait si peu de monde ! » Qu’est-ce qu’il attend pour le faire venir, ce brave homme ?
6 novembre 1974
Théâtre. On ne va pas jouer, on joue : arrivée de Rajak Ohanian, de Schoendorff.
Et encore : M.H. Camus, et, à la sortie, venus pour m’encourager Isa Clerc et Jacques.
Resté avec Jacky Moreau, les siens et Ivan. Situation : coupure au sein du groupe. Moreau et Ivan contre les « preneurs de pouvoir » (André, Stéphane). Calmé un peu l’excitation scissionniste.
7 novembre 1974
Tous les sapajous à déjeuner, sauf Félix (en Belgique). Cdf de Rajak : il verra P. Vial samedi et lui proposera d’acheter le spectacle. Décision du groupe : 450 000 pour un soir, 500 000 pour 3 jours.
Théâtre : 20 payants ! Les Michaud (les 2 femmes), le fils Rennevey, des avocats. Bonne soirée.
8 novembre 1974
Gris. Pluvieux.
A dejeuner, Ivan.
PM. Le désert. Pas de parution. Deux numéros perdus.
17h30 rue Malher, expo de Schoendorf (lithos). Il était là. Parlé de théâtre (Romer, Monloup)
Théâtre. Très peu de monde, une douzaine. 8 payants.
Les Belot et de jeunes amis à eux: enthousiastes (et stupéfaits du vide).
9 novembre 1974
Pluvioteux.
Théâtre. On croyait qu’il y aurait du monde. Déception. C’est vraiment fichu. Une douzaine d’entrées. Les gens viennent ensuite, en retard. Invités et payants ! 20 payants. Les Burgeat, Haffner, la femme de Félix, la mère d’André, le père de Marie-Christine, 2 étudiants de l’IAD avec le professeur Collard.
Avec ½ heure de retard, un critique du « Quotidien », P. de Rosho, qui doit impérativement sortir de la salle à 9 h 30. Juste à l’heure de la fin de « Tonton ». Il sort en disant : « C’est terrible… C’est dur , dur… ». Ce que cela veut dire… Quelle espèce !
10 novembre 1974
Au TNP : « Ubu à l’opéra » (avec G. Wilson et Anna Prucnal). Pas très excitant.
Le soir, seul, au Lucernaire: Buffet-Bontems de Le Guillochet. Un article de journal illustré par des comédiens. Vu Le Guillochet ensuite. Parlé un peu. Il amis une de nos affiches.
Le projet Vial mort né : cdf à Rajak, Vial n’a pas d’argent – et des difficultés de planning.
11 novembre 1974
Cdf de Sabine D. : le papier de Rosbo, paru ce matin (sans qu’elle ait pu le joindre entre-temps) est désastreux. Au théâtre ensuite, je le lis : pas tellement désastreux. Autre papier dans l’Express.
Une poignée de spectateurs : 4 payants.
Réunion après le spectacle : à l’unanimité, on décide d’arrêter samedi. Les gens ne viennent pas, faute de publicité, faute de connaître le lieu. Ce n’est pas quelques jours de plus qui arrangeront les choses. On propose au collectif de nous acheter le spectacle s’ils veulent que nous restions. Refus. Adios.