Contact avec le général Tabouis (pour K.G.).
Vu J.P. toujours content du « Match de la vie ». Me dit de revenir le voir vendredi prochain pour l’augmentation.
Marie Hélène Camus et le photographe Jarnoux à la maison pour un reportage (Béi peignant des abats jours)
Catégorie : novembre 1967
8 novembre 1967
Donné du sang. J’étais le seul rédacteur. Les autres doivent avoir un sang trop noble.
9 novembre 1967
Bouclage avancé.
Vu J.P. qui, d’emblée, m’accorde une augmentation à partir de novembre. « Vous voyez, je ne discute pas. »
10 novembre 1967
Théâtre de la Commune d’Aubervilliers pour « Les visions de Simone Machard » (Brecht). Avec Le Bolzer, une amie canadienne et les Attoun, autres amis. Très bon au début, puis languissant.
12 novembre 1967
Labarthe est mort, dit la TV. 65 ans. Il savait qu’il n’en avait plus pour longtemps. Il me l’avait dit à propos des difficultés qu’il avait eues avec Match-Editions au moment de la signature de son contrat.
14 novembre 1967
Au petit TNP pour « M. Fugue » de L. Atlan. Mise en scène : Monod, décors de Monloup. Ensuite, le verre avec les Lancelot.
Téléph au Seuil: le fils Flamant me dit qu’ils ne prendront pas le livre de Rinaldi, ami de Pozzoli. Lettre suit (avec le manuscrit refusé)
16 novembre 1967
Ste Reine de Chaillot – Funérailles de Labarthe. Infiniment triste.
Visite de Rognoni. Parlé d’Alcatraz (une adaptation radio – ou théâtrale).
Au Petit-Odéon, « Capitaine Bada », de J. Vauthier par la Cie du Cothurne (Maréchal, Luce Mélite…). Vu J.J. et Simone, Le Bolzer, F. de Portefaix.
21 novembre 1967
Lettre de F. Verny : refus très doux du Poggio… « qui n’est pas un écrivain ! »
Cdf à Weisselberg: RV arrangé pour samedi.
Au Récamier, vu « le Roi Faim » d’Andreev (Delvaud – adaptation H. Châtelain).
22 novembre 1967
Cdf de Gatti à 13 h. Revient d’Allemagne quand je le croyais revenu d’Italie. Ses pièces se propagent en Allemagne (V, Franco et Auguste G). Ici, il se retrouve seul avec Monloup – le groupe V ayant fait scission, dit-il (Chaussat, Hélène, etc.). Scission due, explique-t-il, à ce qu’il n’est plus à gauche – et aussi à ce qu’il a confié la mise en scène à Monod (coup dur pour les autres). Retourne en Allemagne dimanche. De sa mère : elle tourne, dit-il, à la vieille dame indigne, elle veut la télé, etc. Il a fait un plan pour la satisfaire, si l’argent arrive comme il l’espère. Le film aussi doit se faire.
Téléph. à F Verny puis sur son conseil, à B. Privat que j’ébranle: n’est plus sur que le Poggio soit mauvais, me demande de le renvoyer. Le dit à Poggio qui me prie d’envoyer un exemplaire aussi au Seuil.
24 novembre 1967
Bouclage. Chateauneu.
Rencontré J.P. dans l’ascenseur : « Ah ! Voilà notre ténor ! »
A 10, à la maison de l’Amérique latine, remise de l’épée à Druon par un ministre et Jeff. Discours. 500 personnes dont, pour la 1ère fois depuis x temps, l’ineffable zozo Bellanger, qui disserte devant les petits fours. Jeff : « Je viens de commencer tes nouvelles. La 1ère est extraordinaire. Franchement, je ne t’en croyais pas capable ».