Fini 3 h du mat. Levé 7 h. Beau temps froid.
À la foire. Changé d’appartement pour un avec téléphone. Téléphoné à Libération (J.M. Helvig). Fait le déménagement. C’est mieux. Déjeuner dans le coin (Weisse Mühle). Dicté à 16 h 30. Eu Garraud, Marion Scali. Au centre de presse. Dîné. Rentrés. Travail sur les journaux, quoi écrire demain ? Couché minuit.
Catégorie : mars 1990
Réveillé 9 h. Travaillé. Peter en ville. Allé déjeuner au club de la presse.
Fait et téléphoné le papier (sur les étrangers) vers 18 h 30. Eu Garraud : ils ont coupé celui d’hier, trop long. Celui d’aujourd’hui l’est encore plus !
Dîné club de la presse, avec les hommes d’affaires parlant par millions. Vu la cave ?
Réveillé 6 h. Travaillé. À midi au centre de presse. Téléphoné. Vu Nowak, déjeuné avec lui. 1 h RV avec la Gretchen francophone. Un café, me raconte son histoire. De là, en vitesse à Bremans. Fait le papier en deux heures. Téléphoné. Bagarre Peter. Allé voir un couple de Huguenots d’origine française dans les 60 à 75 ans. Aimables, chaleureux. Un bon moment.
Dîné au restau voisin des H.M. Bu du « Pinot noir » roumain, excellent. Réconcilié avec Peter.
Mal dormi. Allé à la foire. Médics pour l’œil droit. Consulté le Robert (Collier de la Reine). Obtenu RV pour visiter une usine vendredi.
Dicté papier sur les Huguenots d’ici (Bassenge). Le journal m’avait appelé à 17 h 45 (ce sera toujours comme ça jusqu’à dimanche). Dîné à la Weisse Mühle à une table où se trouvaient 4 Soviétiques en civil).
Beau. Allés avec Peter et la logeuse Denise à la foire. Rencontre d’étudiants serveurs. Déjeuner à la Presse. Rentré travailler et dicter. Dîner au restau voisin. Allé voir au Club House des écrivains Adolf Endler : il fait une lecture. Bavardé avec lui. Rentrés 11 h 30.
À 9 h à l’usine de lignite. Visite. Écrit et téléphoné (1/2 heure comme chaque jour). Ils se disent contents. Dîné au Moulin blanc.
Beau. Pas de papier à passer. Préparer celui de demain. Allé chez les Huguenots (RV pour les élections). Chez l’ancien lycéen, qui ne veut rien rendre. Allé prendre ma bière à la buvette des étudiants. Musée des Beaux-Arts : un portrait de Luther (Le Cranach). Le reste, rien. Pas vu le lecteur de français, la prof de français. Déjeuner à la Presse. Cdf à Beï : TVB. En revenant, visite du Mémorial de Gustave Adolphe à Lützen. Puis rien. Attendu demain. Dîner avec nos logeurs : cochon, patates, chou-fleur, haricots.
Aux bureaux de vote avec la logeuse et Jens le communiste. Puis bureau de la flûtiste, des Huguenots, des églises, interview à St-Nicolas, et chez les cathos de Grunau (père Bernard, le moine). Rentré 14 h. Téléphoné 18 h. Kravetz : « Papiers éblouissants ».
Définitivement, la glace entre Peter et moi. Refuse d’aller à Leipzig pour y dîner. Il a « mal à l’estomac » et à peur des ? Je n’aurai pas mangé de la journée. Il s’en fout.
Explication avec Peter sur hier soir. Partis vers 9 h. Cette nuit, rêvé : Sartre et Beauvoir en ballade sur un bateau. Arrêté à Bitterfeld, sorte de Hayange en plus puant et Wittenberg : entre Luther et Melanchthon, le Intershop. Déjeuner.
L’autoroute de Berlin dans le mutisme. Hôtel Helvis. Congé froid. RV avec Auffray au Paris Bar. Parlé journal. Rentré 22 h.
Levé 7 h. Gris, pluvieux. 9 h 30 Tegel. Décollé avec retard 11 h 30. Düsseldorf acheté parfums. Paris 14 h 15.
À la maison, puis à Libération. Vu July « Merci ». Recommandé à Garraud de prendre Auffray pour Leipzig (faculté de marxisme-léninisme).