Froid. Neige encore partout. À 14 h 30, Jardin d’acclimatation. Le cirque. Vu les nouveaux dans les roulottes : les Roumains, les dompteurs d’ours. Déjeuner avec Marquis et Jean-Pierre V. La représentation. Ensuite, vu l’écuyer Alvarez. Un verre à la « Ferme », Marquis me propose de les aider, J.F. et lui, à monter des émissions pour la télé.
Cdf de M. Seurat (papier sur l’Or). Cdf de Braudeau. Songe toujours à quitter le Monde qui l’ennuie et lui prend trop de temps. S’en irait en avril après 6 mois et entrerait au Seuil définitivement. Pour la chronique de Perrault, il en a parlé à D. Heymann. Mais elle est désordre, dispersée, etc. Dit qu’Anne Devoto voudrait nous voir. Arrange ça. Pour Parfait Amour, il n’a pas les moyens d’action (Bott garde jalousement la main. Une recommandation peut faire l’effet inverse).
Catégorie : mars 1986
Dormi jusqu’à 9 h 30. Rédigé feuille d’impôts.
À 16 h Escalier d’Or. J.B. et ses aides montent le décor. Beck règle les éclairages. J’apprends qu’il y aura un rideau de pluie.
Lu les lettres de Proust à Mme C. Trouvé avec mes propres sensibilité et délicatesse d’étonnants similitudes (le côté Weil ?).
Cdf de Peter Kunze. Est à Paris. Sera présent mercredi. Trouve très difficile d’écrire sur le thème du temps qui transforme coupable en innocent, etc. A des doutes, un peu blessants…, sur ma capacité de traiter le thème (il se fonde sur le dépliant qu’il a reçu, ne connaissant pas la pièce).
Cdf à Chateauneu, pour l’inviter. Marthe me dit qu’il sort d’une terrible affaire : hémorragie cérébrale, 17 jours à l’hôpital, scanner, etc. L’ai eu au téléphone. Très courageux, serein, conscient de la chance qu’il a eue (l’attaque a eu lieu chez lui, 15’ après à l’hôpital). « Je ne veux pas encore me montrer à mes amis. »
Travailloté au « Cirque ». Filage à 16 h théâtre. Surtout technique, éclairage, explosion, etc. J.-B., Jacky, Anne Le Moal, etc. Jacky signe la déclaration SACD. TVB, sauf la vision de l’emmerdeuse Mavros.
Arrivée des Woignier. Fatigué. 15 h filage photographes. 15 personnes. J.-B. Manessier, Jacky, A. Le Moal et son assistante Mireille Elwing, des photographes, la vidéo : trouvé ce filage avec musique tout à fait probant. Dîne au Duc d’Enghien avec Dubois et Popower. Pluie en fin d’aprèms. 2e filage : 20 h 30. Catherine B. (Ramsay), les gars de l’Escalier d’Or (Martine F. et Scotto), des invités des acteurs et d’Alexis, 20 à 25 personnes. Popower, extinction de voix. Le fil qui transmet l’énergie à la poulie sauté, le laser s’embrase, la porte ne saute pas. Néanmoins, c’était bien. Les directeurs n’en revenaient pas, se demandant si c’était bien la pièce qu’ils avaient lue (et contestée). Rentré crevé vers 11 h 30, après le verre que nous leur avons offert. Programmes arrivés, mais pas le livre.
Pluie. La pièce. Castorama. Anniversaire de Gilbert. Passage de la comète.
Passé chez Grasset chercher des 3,1416 pour le stand. À 5 h au théâtre, à peu près vide – sauf le régisseur et son aide. Décoration avec Alexis du hall (affiches et dépliants). Entre 6 et 7, reprise des scènes finales. J.M. est moins enroué. Le livre est arrivé. 20 h 30. Foule d’invités et quelques payants. Deux critiques : Samary de Libération et G. Dumur du N.O. Tout marche bien (l’explosion ?). J.J. : Ça manque quand même un peu de rythme. Il faudra y remédier ». Tout le monde d’accord sur Lili et le facteur. Verre offert par le théâtre. Rentré à minuit avec la famille.
Envoyé le livre de la pièce à Chateauneu. Avec les Woignier et Beï, à Beaubourg : « Vienne, naissance d’un siècle ». Une queue énorme. Intéressant, sans plus. Des dessins académiques d’Hitler (« Capable de ça, dit Woignier, capable de tout »).
18 h ministère de la Culture : remise de la Croix du Mérite civique à JJ Lerrant par le ministre Fillioud. Remise par Joffroy d’un cadeau audit Lerrant, de la part de nous tous du théâtre.
20 h théâtre. 20 à 25 personnes. Meilleure « prestation », dit-on, que la veille. Vu Clerc, Vialatte.
Froid fini. On marche au printemps. Cdf de Sidney Smith. Veut aller voir la pièce, mais le lundi. Pas de représentation (aperçu plus tard). Rappelé. Il ne pourra pas venir un autre jour. Doit aller à l’île d’Aix, puis vagabonder, ira peut-être voir Ariane dans les Pyrénées pour qu’elle lui parle du bouddhisme.
Cdf de Clerc : elle a fait un petit papier sur la pièce, destiné à Témoignage chrétien.
Installé dans le cagibi de l’escalier une tringle.
Beau. Les Woignier repartis. Repris le papier « Cirque » – pour Braudeau.
À 18 h au théâtre. Gustin demande à Christine de lui acheter une prise (complètement possédé par un rôle qu’il ne sait pas jouer). Programmes distribués. Peu de monde encore. Après la représentation, interview par Bernard Toussaint (Alexis, Christine et moi).
À La Route. Allé à 16 h 30 au théâtre pour la sortie. Peu de monde encore. Vu Daniel Maynard et sa compagne (sœur d’Anne Riquier) et Marie-Christine Moreau-Maynard et son fils David. Pris un verre. Ramené des livres du théâtre. 3 ou 4 paquets. Gustin toujours frénétique.
Très beau. À la choule de Neuilly (à deux pas du journal) pour le mariage du fils de René Michel avec Hannelore (Roumaine). Juste de quoi faire le : 10. Ensuite, déjeuner vers 14 h au Lotus de Nissane, rue Amelot, un judéo-chinois. Excellent.
Invité par Peter Kunze à l’Élysée-Montmartre (boxe). Des combats d’amateurs (3 x 3), un de pros lourds (avec abandon à la 3e de l’Anglais sonné). Tournoi de moyens, avec un bon combat : Akim contre Félix. Akim gagnant, bon boxeur, agile, souple – mais trop sûr de lui, frimeur. « Il finira souteneur et l’autre porteur à la gare », dit Peter. 10° à 11 h. Nuit de presque printemps.