Mars 1949 : baisse des prix agricoles, liberté de vente des voitures, cent litres d’essence, circulation animée… Est-ce la fin de la guerre ?
Catégorie : mars 1949
Visite de Melle Ernout, actrice (« altitude 3 200 ») qui vient quêter un article. Très jolie. Emmenée à Franc Tireur où on essaiera quelque chose.
Vu, avec Armorin « Altitude 3 200 », nul. Ernout pas mal.
Crapouillot. Histoire de la guerre – Le président Roosevelt dit d’abord à De Gaulle que la France était militairement dans une si mauvaise position qu’elle aurait besoin d’un général du calibre de Napoléon.
– Mais je le suis, dit De Gaulle
– Elle est, poursuivit le président, dans un tel embarras financier qu’elle a besoin d’un Colbert
– Mais, affirma De Gaulle avec simplicité, je suis un Colbert
– Enfin, ajouta le président en dissimulant sa surprise, elle est si affaiblie politiquement qu’elle a besoin d’un Clemenceau.
De Gaulle se lève avec dignité et dit :
– Mais je suis cet homme !
Au fond je crois que Hitler est content d’être Hitler parce que cela lui permet de parler tout le temps. (Giono, Journal, décembre 42)
Ce ne sont pas les aigles qui ont sauvé le Capitole » (Clemenceau)
Il faut faire l’union de tous les Français, je ne suis pas contre les ouvriers, au contraire. Quand j’étais enfant, le dimanche, j’allais leur apporter des oranges avec ma bonne. (Giraud, Alger ; cité par P. Sendahl : « De Gaulle sans képi »)