Ariane à la gare. Gris et plutôt froid. Le nouvel appart au-dessous de l’ancien, plus heimlich (et plus froid). Allés au restau. Sieste de 14 à 17 h. Froid dans la maison. Transi.
Catégorie : mai 1991
Réveillé par la chute de la lampe de poche de Marion, du lit supérieur. 8 h. Ariane part pour l’hôpital. Seul avec les mouflets. Pluie intermittente. Fait à déjeuner, lavé la vaisselle, couché les deux pour la sieste, etc. L’aprèms, à Vernet courses. Travailloté. Trouvé à Vernet une carte avec un chien et sa « prière ». À peu près tout ce qu’il y a dans le « Chié ».
Mal dormi. Levé 9 h 30. A. partie. Levé la Marion, abreuvée de son biberon. Habillés. Fait le déjeuner sur un seul feu : chauffé le poulet, cuit coquillettes. Sieste générale. Puis, parc des Sports (toboggan, etc.), pain – consommation au café de la place, au soleil ou plutôt au vent. Rentrés. Goûter. Balayage.
Lecture des poèmes de Qian Lang, traduits par l’ami de Gilles. Cdf à blanc à 18 h 25 et une heure plus tard. (Mais sûrement pas P.). Conversation téléphonique avec Gilles : les poèmes chinois. Essayer d’en refaire une traduction (4 vers – poème « Lumières céleste et terrestre »).
Levé 9 h. Bien dormi. Remodelé une dizaine de poèmes de Qian Lang. Fini (une fois de plus) le « Chié ».
Ariane allée chercher à Villefranche Beï. Froid et humidité. Déjeuner avec tous au « Pommier ». Très bon. Sieste – sauf pour les mouflets, surtout l’impossible Clément. Eu Truc au téléphone : qu’il m’envoie son dossier scolaire.
Reçu pour K.G. la docu sur le militaire Deschanel tué en octobre 39 (lettre à Weiss) par les archives de Vincennes.
Frais. Orageux. Allé avec Beï faire les courses à Vernet (A. au travail, les piots à l’école).
Levé 7 h. Avec A et Beï à Perpignan. Palais de justice à 9 h 30. Attente dans une salle d’audience. A appelée avec P. dans le cabinet du juge Castaing vers 10 h 40. Fini à 11 h 10. Parlé avec l’avocat (Méjean) : ordonnance rendue dans quelques jours ; dépendra des examens du psy, etc. Nouvelle audience en septembre. A. déçue. P., en dimanche, maigri – et « doucereux » paraît-il.
Le soir, A. à bout : « Je n’ai plus un moment de joie depuis des années ». Ne veut pas qu’on s’occupe d’elle, qu’on lui suggère des lettres à faire, des actions à entreprendre… S’apaise peu à peu, tombe d’accord finalement.
Pluie. Froid. Ariane à l’hôpital, les enfants à la maison. Confection d’alexandrins chinois. A. profite de notre présence pour « sortir » – aller au cinéma avec des amis.
Neige à Vernet, suivie d’une pluie longue et serrée. Froid. A. dort. À 10 h 30, en voiture avec Beï et les piots à Vernet sous la pluie. Courses. L’onglée !
L’aprèms, Alice et ses enfants. A. rédige la lettre (garde et pension alimentaire). Me remet le flexible meurtrier (pour expertise). À la gare de Villefranche. La pluie toujours, continue, drue. La moyenne montagne pleine de neige. Train de Paris.
Dans Vernet, une folle se réjouissait sous la pluie en prophète : « C’est le commencement de la fin du monde ».
8 h à la maison. Gris et sec. Carte d’invitation à l’expo de Loren Hemming le 15 mai à Toulouse. Travail : remise en ordre, remise à jour. Cdf de Jacky Moro.