Bien dormi. 40 ° hier à Delhi.
Emmené par Rakesh à un assommant séminaire sur le Gange – sous prétexte qu’on aurait des chances d’y rencontrer le secrétaire de Mme G. Du vent, comme toujours. Vers 16 h cdf chez Orsenna. Pas eu. 17 h chez Devayami. Récits. 20 h 20 chez un écrivain indi, loin du centre. Dîner. Il veut écrire un article sur « Le Cheval chauve ». En rentrant vers minuit, eu Orsenna au téléphone. Il interviendra au cabiner de Cheysson demain matin.
Catégorie : mai 1983
De ministère en ministère : Relations extérieures, Home, etc. Hier, 38° 5 seulement d’après les journaux. Aprèms, encore Kumar. Puis des achats au marché tibétain. Puis chez Devayami à dîner avec Cl., Nono, une Américaine qui écrit des livres touristiques (les palais hôtels de l’Inde), Janet et son Jules, un Indien businessman. Devayami est intervenu sans qu’on le lui demande auprès de B.
Resté à l’hôtel pendant que Cl. et Rakesh partent à Lucknow. Nono s’en va à Bombay avec Janet et son Jules. Moment de doute : je ne crois plus à la possibilité de voir Ph. Dévi.
14 h 15 cdf de Compana pour Cl. Donne l’heure d’arrivée des techniciens vendredi. Mais ne veut rien envoyer avant les autorisations. Nouvel appel de Paris à 19 h 45. Cl. doit rappeler. Lu « Le Testament de Krishnokanto » de Chatterji. Déjà lu, ces jours, le Radha du lotus de Bonnorje.
21 h retour écœuré de Cl. Éveno. Le CM de l’U.P fait des objections. On se couche, mécontents et las.
Très chaud. Lettre de Beï. Vu le directeur de la propagande aux Relations extérieures (Mani Shankar), puis l’ambassadeur de France. Courtois, peu disert, prudent. Il va prendre des « contacts ». Morel : Essayez d’intervenir aussi par la télé s’adressant au Quai d’Orsay.
Visite de Juliet. Allé avec elle au café – où se trouve son mari. Chaleur épaisse. Au crépuscule, quelques gouttes et un orage dépoussièrent. Dîné chez Juliet. Fumé. Mal fichu.
Le creux de la vague. Le ministère de l’Intérieur se déclare peu favorable à notre projet. Cdf innombrables. Mme Gandhi. On pense à rentrer. L’aprèms, ça s’arrange un peu – au moins psychologiquement. Décidé d’écrire à Mme Gandhi.
Un dimanche d’été à LND. Le zoo vers 11 h, puis restau Nirula’s (chinois) à Connaught, puis la mosquée et le poil du prophète. Le vieux Delhi. Retour Jon Bagh. Juliet qui vient tous les soirs – boire et fumer. Dîner standard (Connaught). Demain, une journée décisive.
7 h 30 chez Mme G.. Le Darshan. Pas reçu. S’adresser au conseiller de presse (Prosad). Donné à l’adjoint de Ghalate la traduction en anglais des questions. Ambassade : Castilles. Étonné qu’on ne m’ait pas reçu. Il va téléphoner à Prosad et rappellera. Et des bureaux encore. Et Prosad. Et Bhagnatti. Cocktail chez la danseuse. La sœur de Mme Rajiv. Un capitaine de la marine indienne, une Américaine, une Allemande, les Morel. Castilles.
Dîner avec les Morel à Claridge (chinois). Puis venu chez eux – à chercher des idées.
Couché 1 h 30. Réveillé à 9 h. Une performance. Cl. va voir Ayen Singh pendant que je téléphone de l’ambassade à FR3, à « Elle », à Orsenna.
16 h 30 cdf de G. Leroy : se demande si le télex serait efficace. Me dit de rentrer si je n’y arrive pas. RV téléphone vendredi.
Dîner chinois avec les autres et Devayami. (Vers 17-18 h un formidable orage tempête, grêle sur Delhi.)
Frais, venteux. Cl. a vu Shankar Ayer : Non ! Rentrez chez vous ! Cdf Deva, Morel, etc. RV ambassadeur 11 h 30.
Achats. Visite de Juliet Reynolds et de son mari. Soirée chez les Morel pour le départ d’une de leurs amies. Cocktail, buffet, dans même. Un coopérant. Un petit colonel en civil. 2 journalistes, la dame de chez Renault, l’Italienne mariée à un Allemand (le ménage ne va pas bien, la dame non plus : elle s’occupe de magnétisme). Rentrés avec Maud Morel vers 2 h.
11 h 40 vu l’ambassadeur, toujours évasif. Je fais allusion aux articles que j’écrirai. Déjeuner chez les Morel. 15 h Maddhi téléphone : le CM de l’U. P. est . Il faut refaire une demande. Passé chez Devayami. Dîné au Mini-Moghol, puis à l’hôtel soirée avec le chargé de presse d’Ayen Singh, whisky, cigares. On lui demande de visiter Ph. Dévi sans caméra. C’est presqu’un oui – qu’il prononce en tenant contre lui la bouteille vide.