Dans la rue,Josette me dit que G. Bonheur a envoyé sa démission. Information prise : lettre de protestation à JP parce qu’on lui a retiré un avantage acquis (règlement de ses impôts!).
Catégorie : mai 1975
Avec Ariane et Beï aux Puces : 2 lits de camp, des couvertures, 1 sac à dos.
Travaillé (le grand père) après les Puces.
Au ciné: Section Spéciale (pour Champion et Bouise). Pas très bon mais suffisant à l’indignation du problème.
En passant, chez Pays : réunion de sa troupe (avec Gus) répétant ou préparant quelque chose (mais la pièce de Gus ne sera pas jouée en Belgique, à Louvain, comme on me l’avait dit).
À la Route. Le carrelage pas encore posé – peut-être la semaine prochaine.
Avec Beï, train pour Maintenon (Montparnasse). Les Gilbert nous prennent à la gare. Leur maison à 4 Km de là (Houx). Y sont déjà les filles, dont Ariane. Beau temps. Déjeuner, puis à Chartres une exposition de meubles destinés à la vente publique. Dîner. Retour par le train de 9 h 21 avec les 3 filles et le fiancé de Béa.
En arrivant, permis aux voisins de sauter par dessus le mur pour ouvrir chez eux.
PM : rencontré Hanoteau hilare au 4e : « C’est amusant, un journal qui coule ! » Penent : « G.B. est parti pour Florence en 2 CV. C’est du Labiche ! ».
Téléphoné à Dante à Montbéliard. Obtenu Stéphane. RV jeudi là-bas.
Montbéliard. Resté jusqu’à 11 h : préparation de la salle et tournage d’un groupe folklorique polonais (danses). De là à l’appart puis à l’hôtel Moderne. Vu aussi Hurstel, le commanditaire du film (au nom du Centre d’action culturelle).
Joachim – Cecil – Bonaventure.
Peu dormi.
Allé à la Chiffogne. Déjeuné là-haut (pasta chouta préparée par Dante). Ensuite, à l’Ozone (c’est le nom de l’atelier, ancien service des eaux). Collage, balayage, etc…
Dîner restau : Dante, Véro, Stéphane, Jacky Sappart et un jeune lyonnais (de l’Encre rouge), Michel Séonnet. Très bon, un peu froid, le temps.
Le matin, à l’Ozone. Trois ou quatre Italiens (scène des photos de la vie quotidienne et de Gramsci). La télé française de Besançon filme pour le journal régional. Puis, derrière la Chiffogne, en plein vent, parmi les jardins potagers, un orchestre marocain accueillant l’émigrant gravissant la pente vers le ciel (le Maroc).
Gris, pluvieux. A 11 h à la Chiffogne. Engagé pour jouer un vieil ouvrier « blanchi sous le harnais » (Dante dixit), plutôt que le chef d’atelier comme c’était prévu. À 14 h, à Audincourt, dans un hall d’usine parmi des montagnes de casse. Scène tournée avec un Marocain en ramadan. Puis une autre. (muette).
Train pour Paris à 4 h 15. Paris 9 h 25. Lettre de Couttolenc: M Paul Bellon est mort ainsi que Bottero, et le voisin Arnaud est très mal.
Programme du festival d’Automne : y voisinent pour la 1e fois Dante (directeur de l’Institut de recherche des mass média) et Boulez (concert Stravinsky, Bartok), avec le N. Y. Philharmonique, et même Kateb (action culturelle des travailleurs d’Algérie).
Cdf de Th. Lévy (grève de la faim décidée pour le 9 juin), de l’acteur J.P. Ducos (jouait dans la pièce anglaise à la Cour des Miracles), de Cornillac (partira pour La Réunion). Lettre de JP Michaut qui veut des nouvelles.
Reçu le manuscrit de Syte (à rewriter). Répondu que je le ferais en septembre.