Le billet Los Angeles remboursé par Vadim.
Relu « A rebours »
Espagne- que j’essaie d’atteindre depuis Marsal, plusieurs mois, de RV en RV- me promet de venir à 6h. Pas là. Mais un pneu avec les renseignements que j’attendais. Pour le reste (500F) on attendra.
Catégorie : mai 1969
Grasset. vu K. Travail Eichmann répondra fin de semaine.
Cdf de Monloup, retour d’Allemagne. La pièce de Kassel, pas de problème. Le film de Dante accepté malgré les modifications mais après des discussions sévères. Dante, pas très heureux des événements. Pense que ce sera pire sans de Gaulle. Le regrette, en somme. La droite l’a abattu.
Midi : vu G. Bonheur dans son bureau. 1) Il va revenir à PM profitant du passage probable de J.P. au Figaro. 2) Très intéressé par le projet Smith (« 24 h avant la mort »). 3) Conversation sur la littérature, le théâtre.
6 h chez Malet, comptable de Gilbert pour la pièce. Sa femme, son adjoint (ancien compagnon de Fabien qui commit le 1er attentat contre un officier allemand à Paris, au métro), un professeur de comptabilité. Notes.
3 h 30 d’entretien: recyclage, cadres etc…
Tél. Gallot, confrère de St-Etienne pour avoir R.V. avec Fleurence, le comptable.
Pas bougé, peu travaillé.
Écouté 12h, 2e chaîne TV le « Planchon » de Michaud.Tient le coup à la 2é vision.
Cdf de Gallot ( ST Etienne)
RV avec Fleurance mardi 9h.
12 h 25 train de St-Etienne. Chaleur abominable dans mon compartiment de 2e classe, plein de vieilles ronchonneuses et sans gêne. À la gare, Gallot, reporter du Progrès. Hôtel « Cheval noir ».
Quelques détails sur l’affaire Fleurance. Dîner avec lui.
Chaleur énorme
9 h Bourse du travail : Fleurance jusqu’à midi. Déjeuner avec lui, sa femme et Gallot au Cheval Noir. Puis, en taxi vers la Muraille de Chine, l’usine et encore la Bourse du travail. Remise de documents. Train Lyon 4 h 41 (reconduit à la gare par le délégué de l’UD de la CF.T.et Fleurance).
Le Progrès : vu Perrin et J.J., vieilli par un lumbago. Hôtel des Artistes, ch. 32.
J.J. vient m’y chercher avec Bernadette, une journaliste dont il est épris, « pour dîner avec les Derondille chez un relieur – directeur de galerie Gouzy (appartement dans une vieille, très vieille maison du quartier). Rentré minuit.
Train pour Paris 9 h 27 – 13 h 56. 2 h 15 Paris. Métro. Journal.
Petite pluie.
Téléphoné à Pottecher : pas là. Sa femme me parle de ses ennuis, de son procès avec l’ORTF. Il a eu une crise de diabète, des insomnies, etc.
Journal.Lettres.
Vu R. Cartier, qui me parle longtemps de son désir d’avoir de grandes enquêtes « humaines ». « Est-ce que j’aurais un sujet ? » Non.
Cdf de Th. Harlan. Il s’est marié – avec une Italienne connue il y a 4 semaines. M’invite à une petite fête demain chez des amis, 13 rue Payenne, 2e étage.
Pluie.
A dîner les Meyer – partis à 11 h 30. Renoncé à aller fêter rue Payenne le mariage de Thomas Harlan.
Lecture de Ferreira de Castro (Terre froide, émigrants)
Sollicité par téléphone par une certaine Françoise B… pour la candidature d’Alain Krivine à la présidence de la République.
Cdf à Pottecher – pour un nom d’avocat à la Cour de cassation. Il est assez déprimé : sa mise à la porte de l’ORTF, ses démêlés avec eux, un papier de PM qui lui est resté sur le cœur. Malade aussi : diabète etc… Attend de Poher qu’il nous sauve de Pompidou.