Gatti à la maison déjeuner. Fait le papier sécurité sociale – et un synopsis sur une affaire d’enfant français, adopté par une Allemande (le thème du « Cercle de craie caucasien »).
Catégorie : mai 1958
Reçu de Raymond Syte (à Valras-Plage) la revue dont il est le directeur : 5e saison. Des poèmes. C’est un ancien de P.L. À Lariboisière, plâtre ben bi-valve pour la marche. On va commencer sur la pointe du pied.
Visite de Collin – qui va bien, a été augmenté de 2 000 et songe à faire entrer sa fille à la « Documentation » du journal. Je lui ai rappelé sa dette, qu’il me remboursera petit à petit.
Les jouets successifs auxquels s’intéressait Ariane : bébé (1 poupée rouge), titi (le chien de caoutchouc), babi (l’abeille), nounou (l’ours), mani (marsupilami) et apin (lapin).
Il pleut, après plusieurs jours d’été. Coup de fil de Menant : en reportage au Puy, il a fait la cabriole avec la Dauphine de Carrière, son photographe. Pad de mal !
Mennegoz : lui ai donné le projet sécurité sociale. (Il a gagné, avec ses enregistrements chinois, le Prix du disque, catégorie documents.)
Procès P.L. (appel) remis à huitaine. Visite de Sabathier qui me parle d’Oppie ». Marie-Hélène Viviès, pour la documentation sur le « Bourgeois Gennntilhomme ». Elle se mariera avec Camus. Coup de fil d’un avocat Henzlin (cabinet de Chambrun) qui me demande sur le conseil de Mille ( !) quel genre de cadeau la maharancé de Beroda pourrait faire au prince de Monaco pour la naissance de l’héritier. L’ai aiguillé sur Galante…
Selon Viviès, Litran et Saulnier ont quitté Match hier pour Jours de France, comme Clerc.
Pleven échoue à constituer le gouvernement. Les Radicaux n’acceptaient pas la présence au ministère de la Défense nationale du triste, du sinistre Morice.
Mais maintenant, tout va aller plus vite pour l’Algérie. Il semble qu’on va enfin en finir.
Visite de Borg, jeune dessinateur ami de « Desnos-Charbar », qui me présente ses œuvres pour publication à P.M. Mauvais. Je lui demande dde travailler, d’épurer, de simplifier et de revenir dans six mois.
Visite de Jean Bradley, connu en Israël en 48 avec Armorin, Jeff, etc. Il est public-relation – toujours à gauche et toujours triste et, en plus, écœuré (comme beaucoup de gens qui ont connu les camps de déportation et qui voient comment on a caricaturé leur espérance). Il me propose de lui succéder dans un travail de correspondant canadien et de me procurer des choses par le Px.