Gris, plus frais.
Déjeuner aux Négociants avec Thomas Harlan qui me confie ses poèmes. Plus tard, Penent nous rejoint et assiste, ébloui, à un grand numéro de Th. sur la RDA et la Russie. Penent me fait cadeau d’un vieux livre du château. Je lui remets son courrier. (Il est finalement condamné à 30 000 et non à 20 000 d’amende.) Arrivée à 15 h de l’étudiante qui prépare un dossier pour entrer à l’IDHEC et un livre sur un semblable de KG, Anton Schmidt, caporal fusillé. Bavardé un moment. Elle voit demain Poliakov. Pluie vers 17 h. 2 h de scène le soir.
Catégorie : juin 1993
Révision de l’article. Lecture de « Fatras dans les cintres », roman policier d’Emmanuel Schaeffer.
Gris, froid. Révision de l’article Yéti.
Cdf de Jacky Moreau (attend un autre fils. Production massive de modèles réduits. Le renseigner sur le sort de sa pièce à Lyon).
Cdf de Bozzolini. Voudrait que j’écrive un texte pour une gravure à lui (le livre tiré à 23 exemplaires). RV dans la semaine.
Envoyé lettre à Emmanuel Schaeffer (ce que je pense de son roman).
15 h allé dicter à Libération le papier Yéti. À peu près 4 h avec Florence. Brouillard. Vu Scali. Me parle du « voyage des Rés » faut-il essayer Grasset ou une petite maison d’édition dont elle connaît la directrice ? Vu Serge July. Parlé 2’ (son accident).
Gris. Froid. S’éclaircit vers 17 h 30. Verdier me renvoie gentiment les « Réincarnés », que Fournel lui avait transmis. Situation désastreuse dans l’édition. Fournel m’oriente sur P.O.L. Je verrai après l’essai de Scali ailleurs. 20 h 30 Cdf de Scali : « J’ai réussi à réduire ton papier de 18 feuillets à 19… Marc dit que ça tient… ». À la télé, annonce de la sortie du film sur lequel j’aurais dû travailler l’an dernier (« L’Enfant lion »).
Plus beau. Pédicure et pharmacie mutuelle. Reçu le texte du Yéti amputé. Moins catastrophique que je ne le croyais.
13h 30/14 h 30 visite de Hélène Lamy-au-Rousseau, qui veut faire un film autour de K.G. Parlé de l’axe de ce film : le K.G. d’aujourd’hui. Gravite autour de l’équipe Lacombe. Elle a 24 ans.
17 h chez Bozzolini – 82 ans, me dit-il et enrage de devoir se traîner avec deux cannes (anglaises). Accepté de lui donner un petit texte d’accompagnement pour une de ses gravures : cela fera un livre tiré à 23 exemplaires. Envisage une plus importante collaboration.
Beau. Dentiste. Fini. Arrangé le papier amputé.
Poliakov a reçu une lettre du Département des Justes (Yad Vachen) : le cas Gerstein inscrit à l’ordre du jour. C’est déjà une victoire.
À Libération, corrigé le papier avec Scali.
À 20 h Montreuil chez les Chichen. Leur soirée dans le jardin. Buffet, grillades. 60 personnes. Une sono discrète. Une chanteuse de rue avec un orgue de Barbarie, deux accordéonistes, un conteur. Une atmosphère gentiment rétro. Rentrés 1 h.
Rencontré J.C. Vernier rue Custine en allant faire des courses. RV la semaine prochaine.
Lecture du poème de Th. Harlan. Énorme et magnifique. La suite ou l’accompagnement de celui de Sabathier (l’Oratorio).