Gris. À La route. Un nid dans le poirier accolé à la maison : 5 œufs. Fait le papier Gatti dans l’aprèms. Regardé à minuit France-Canada. Bien mauvais. 1-0.
Catégorie : juin 1986
Gris. Proposition par Nicole-Lise Bernheim, qui fait une émission sur l’or, de lire une partie de mon texte « Leoncello ». Dit non, puis oui. Me dit qu’une comédienne, Françoise Lebrun, pourrait en lire une partie.
Commencer à taper le Gatti. Ce sera, je le crains, trop long pour Le Monde. Peut-être, s’ils le refusent, le Nouvel Obs. ?
17 h 30. Arrivée de Georges (l’interprète du D.L.). Restera jusqu’à mercredi. Dîner et, sur sa demande, j’ouvre la télé. Coupe du Monde : URSS bat Hongrie 6-0, puis Argentine bat Corée 3-1, puis début de Pologne-Maroc. Très intéressé, le geshé ! Et connaisseur. Il a joué en Suisse.
Lettre et papier de Poliakov. Lettre de la rue de Flandre (encore d’autres pièces à fournir). Fini de taper – et de réviser – le Gatti. Reçu le papier Poliakov sur Gerstein. Dîner chez les Gilbert avec Beï et Georges. Il y avait les Luigi et les beaux-frères et sœurs de ceux-là. Parlé un peu de Chine, surtout du scandale Roques autour du thème « l’homme peut-il changer ? ».
Gris. Allé au Monde. Corrigé (c’est à dire coupé) le papier Tissot. Donné le papier Gatti, mais sans beaucoup d’espoir. Touché 1 500 F sur le cirque (2 000F). Parlé avec Michel Braudeau, absorbé dans un papier de commentaires sur des commentaire d’un commentateur de Barthes…
Jacky Sappart me demande un prénom pour mon futur filleul qui doit naître le 23 juin. 17 h 30 Beaubourg. Vu Deroyani, Claude Eveno, Rajak, Géné, Hocquard. Inauguration de la revue du CCI (Cahiers du CCI) dirigée par Claude Eveno. Discours Maheux, Burquart et Eveno. Pris un verre avec Deroyani (que je reverrai à Delhi), puis retrouvé les autres. Café. Avec Géné, pris un taxi, obsédé par le claquement des portes : il m’explique son drame.
Gris. Froid. Travaillé à mon dossier retraite rue de Flandre. À 14 h Maison de la radio : Nicole-Lise Bernheim qui me fait lire « L’Or » avec Françoise Lebrun. Catastrophique, mais ils paraissent satisfaits… À 16 h à Libération : remboursement de mes frais de Digne. 20 h France-URSS : 1-1.
Cdf de Gatti : peut-on faire l’amour le jour du Sabbat ? Recherches à faire. Projet de déjeuner avec Georges l’autre dimanche. Répondu à Gatti – après recours à Roger Cohen (grand rabbin) : c’est même recommandé.
18 h 30 chez le Dr Gélin. ECG : nouvelle tension 14,8.
Le CA du théâtre Messidor fait de moi son président d’honneur. Lecture des admirables « Somnambules » de Koestler.
Cdf de J.F. Mela. M’invite mercredi (mais je n’y serai pas) à dîner avec un mathématicien américain, le plus grand et le plus intéressant.
Meilleur. Lettre de Peter Kunze. Amusante. Mon « incapacité à dire du mal de quelqu’un n’est pas très écrivain. Vois Cioran, Gatti, quelques autres ».
Chez Gatti 15 h. R2vision du papier : coupures de 3 à 4 pages. Parlé de la Coupe du monde : l’URSS seule équipe au-dessus du lot. Allé ensuite ensemble, avec Hélène, boire un café chez Magne. Hélène pleine de Filonov et de sa peinture.
Dimanche gris. Pluvieux. Beï, malade, renonce à son voyage à Quiberon. Cdf à Tchang (annoncé que Wang et retrouvé). Mis en ordre les « fléchettes ». Emmener aussi le K.G. pour déterminer le travail à faire.
Ciel bleu. Labo : analyses (potassium).
13 h : au Nouvel Obs. Déjeuner Bénichou. Papier Gatti (si difficultés au Monde). Intéressé par tout. Sentiment rarement eu avec lui de fraternité, au travers d’entente complète. Très chaud !
18 h 30 CNAC, 27 avenue de l’Opéra. Vu les affiches de Le Querrec, arrivé juste de Pologne. Train pour Perpignan 21 h 34. Je ne verrai pas le match France-Hongrie. Chaleur moite dans le train-couchettes.
Tramontane. Descendu au Codec (idée pour Le Lac). Très chaud. Desséchant. Deux matchs quelconques encore.