Avec Hélène Châtelain chez Kessel (recherches sur Makhno). Jeff très amical, mais n’a pas grand chose et regrette ce qu’il a écrit sur l’homme.
« Tout va bien » (Godard). T.B. Bilan quatre ans après Mai.
Catégorie : juin 1972
Chez Danielle. Première fois depuis la mort de la grand-mère. Trouvé B.S. très bien : un couple. Me demande de prêter quelques œuvres pour une exposition rue du Dragon. Dit à Danielle que Stéphane était bien à Bruxelles, qu’il veut faire une maîtrise. Elle se dit rassurée.
Train pour Bruxelles 7 h 52 avec Martine. Accueillis par Kristo, un peu déprimé (pas de communauté réelle, des groupes, José-Luis en opposition forcenée). Répétition de Saragosse. Dante énervé (« Si Gonzalez pouvait crever ! ») Il parle de lui comme d’un facho etc… Déjeuner avec Kristo, Martine, Philippe, Stéphane, Manessier puis Dante dans un restau.
6 h usine : thé et re-thé avec Hélène. 7 h les gens arrivent (y compris le recteur et les chanoines). Stands actifs, 3 ou 4 flics avec talkie-walkie. Vu gus, Pays, Maithé Morand, Durand, sa femme et l’Espagnol, Ledoux, Chaussat. Porté le micro d’Hélène qui filmait en vidéo (mais tout a loupé : son et image). 4 à 500 personnes. La pièce passait bien. Discussion ensuite. Rentré à minuit laissant les autres qui allaient souper quelque part.
Gare du Midi : déjeuner avec Ledoux, Chaussat et sa femme.
Représentation excellente. Autant de monde. Bruits avant : « la bande à José-Luis va faire quelque chose ». Dante annonce au début qu’il pourrait y avoir une provocation. C’est à la fin que José-Luis et les siens s’emparent de la tourelle à roues et font leur proclamation : « On nous a exploité ! On nous a interdit de nous exprimer », etc. Ensuite, quelques gonzalistes dans la salle. Gatti répond : « Parle Gonzalez ! ». Un saxophoniste joue à ce moment pour casser le putsch. Discussions à l’infini. Souper à 1 ou 2 h avec Gatti, Hocquard et sa femme, Kravetz et la sienne (venus en moto), Ledoux et les 3 de Saint-Étienne. Présence de Mora, ancien « général » anarchiste, 75 ans, resté ouvrier maçon, petit, ridé, béret. Content.
Remis la pièce à Durand pour Vial. Les putschistes s’en vont. Pris un verre avec Dante, très détendu. Arrivée de Michaud, Georges et sa femme. Départ de plusieurs dont Gonzalez.
Moins de monde, mais plus de ferveur. On a resserré Saragosse.
Tout le monde libéré par le départ des « charlots ». A la fin (Blum, marionnette restant seule suspendue – alors que les 2 soirs précédents tous l’avaient été).
Musique et danses de marionnettes. Fête magnifique. On scande sur les bagnoles « Ce n’est qu’un début… » à coups de gourdin (1 ampoule à la main droite). Fini la soirée dans un restau portugais. Rentrés à 4 h.
Train pour Paris 11 h 18.
Journal l’aprèms.
Papeloux: « Tu n’es pas au séminaire de la rédaction ? » Il se tient à Montfort-l’Amaury (Farran, Castans, Mauge, Serrou etc…). Le moyen, sans doute, d’éviter la dégringolade. Mais comment le trouveraient-ils ?
Article dans « le Monde » sur Bruxelles.
Lecture de Bakounine (fédéralisme, socialisme, antithéologisme)
La Route. Vers 6 h 30, Hélène et Gatti en 403, plus le chien. Il amène quelques feuillets. Je lui laisse la pièce. Ils restent 3 ou 4 jours.
Lecture: Entretiens de Lin-Tsi
2e lecture de la pièce Pays, Gus.
Cdf Rigade pour un éventuel papier sur Buffet (a tué un gardien et une infirmière à Clairvaux).