Botemps
Travaillé à dépouiller dossiers du roman à faire.
Croizard de retour, la mine rose, ne fumant plus, craignant le bruit.
Nouveau bus 80 : un bordel… 21 assis, 17 debout. Moins de places, moins d’aise. Un seul employé : le chauffeur. Râles et mécontentement. Discussions : « Mon père en 1912 était machiniste sur le BH, vous pensez ! »
Rapinat me remet le début des Prétendants. Finira demain.
Catégorie : juin 1970
Temps chaud. 26° au grenier.
Composé chanson de Mina (les Prétendants).
Cdf de K. Koenigseder : D. de Roux lui a téléphoné pour lui demander de traduire 150 pages de l’Harlan. Surprise ! Ne le fera pas évidemment. Cdf d’Harlan : confirme l’histoire mais il s’agit d’un malentendu. M’envoie quelques pages d’Eichmann sur K.G.
Lettre de P Flamand. Réponse de ma part.
Vu Gaston avec Croizard. Lui ai demandé place pour J.A. Penent : d’accord (J.P. a demandé récemment des « jeunes).
Reçu un américain Waring Jones, envoyé par Weinelberg.S’intéresse à K.G. depuis 10 ans, dit-il, à la faveur d’1 voyage ici. est allé à Hagen. Ancien journaliste. On parle de films, de tas de choses.
R.V. à 11 h chez Hélène Châtelain pour la réunion du Groupe V. Pas allé. Regardé match football Brésil – Tchécoslovaquie en coupe du monde. 4-1. Téléphoné ensuite, mais tout était fini.
Chaud encore.
J.C. Fasquelle : d’accord pour la publication d’Eichmann à la rentrée (déjà en fabrication). Pour la pièce, incertain, mais…
Vu Christoforski dont j’ai parlé à Gaston Bonheur qui recherche des jeunes. R.V. demain pour le lui présenter.
Cdf de Desmaison que je vais mettre en contact avec Sabine Delattre.
Beau. +frais.
Photocopié « Prétendants »
Déj. chez Georges- de + en + amer- avec Karine. Parlé de l’Eichmann. Puis sur les quais. Soleil trés chaud.
Thierry Bosc, en partance pour l’Italie, me prendra en passant, un exemplaire de 3.1416 (pour un projet à l’intentin du festival de Nancy).
A 1 h chez Bernard Saby, av. Colonel-Bonnet. Vu les tableaux, anciens et nouveaux. Acheté une toile moyenne et une petite.
P.M ensuite.
Avec Ariane à 9 h place d’Italie, bd Kellermann à la M.C. sous un chapiteau bleu, une pièce de Gatti : le Chat sauvage (Interdit aux plus de trente ans), jouée par la Cie V (7 acteurs, Lancelot maître d’œuvre). Vu Hélène, Chichin (J.-L. Pays) les Lancelot, et Mme Bitterli, hôtesse de Gatti à Stuttgart qui me demande ma pièce et me transmet le salut de Blech « qui voudrait travailler avec moi ».
De Gaulle a visité hier le sanguinolent Franco. Difficile de pousser le gâtisme plus loin : voilà la vérité du gaullisme enfin révélée.
Envoyé à Londres pour un procès.
Soleil à Londres.
Bien et copieusement dormi.
Victoria: Françoise et Christophe.
Un chauffeur m’amène à Wimbledon. Trouvé Smith. Audience quasi confidentielle.
Audience de 2 à 4 h avec un Arthur énervé. Ensuite, la maison de la victime. Puis, PM (nouveau bureau au 115 Fleet street). De là, chez les Smith à Chelsea puis dîner sur terrasse chez Dominic’ près de King’s road.
Hotel Mayfair à minuit. Match de football à la TV : Allemagne – Pérou. Tout Londres retentit de ces reportages.
Mal dormi -et peu.
Chaleur.
A 9h avec Sydney Smith à Wimbledon. La suite sans plus de monde.
Commencé le papier à l’hôtel à 3 h ; arrêté à 7 h.
Chez les Smith, dîner avec la modiste française de la reine.
Rentré à minuit. Partout, on écoutait et regardait le match Angleterre – Tchécoslovaquie de football.
Réveillé à 9h. Fini le papier. Toujours orageux.
Acheté un Yorkshire terrier à Kensington.
Dicté papier au telex, puis téléphoné le reste.
À Victoria avec mon panier à chien. Gueulé, pissé, chié.