Lettre de Sabathier, sorti de l’hôpital. Délire un peu à sa façon, puis annonce qu’il a une tumeur à la gorge et qu’il doit subir des rayons. Finit sur Selma Lagerlöf (le plus grand écrivain) qui est le cœur, Joyce qui est l’esprit.
Catégorie : juin 1964
Dîner chez Esther Guyot, rue Mouton-Duvernet 12. Il y avait Nicolas prêtre, les Mornand et leur fils, et Pablo de Marie-Claire. Parlé de PM évidemment, d’ Auguste G. et du théâtre moderne. Nicolas – toujours gai et ami des millésimes. Titre du film : « Friend – passions secrètes ».
Au journal. Vu Diwo – et Jacqueline Diwo rencontrée dans l’escalier, qui me dit : « Accompagnez-moi, je suis malade… au bord du nervous breakdown ». Elle sortait du cinéma où Diwo l’avait conduite. ½ heure lui avait suffi pour en avoir assez.
Au journal. Vu Diwo – et Jacqueline Diwo rencontrée dans l’escalier, qui me dit : « Accompagnez-moi, je suis malade… au bord du nervous breakdown ». Elle sortait du cinéma où Diwo l’avait conduite. ½ heure lui avait suffi pour en avoir assez.
A la Route. Le mur qui nous mure et nous rend murmurant est fini. Un petit rossignol des murailles éclos dans le sabot à droite de la porte.
20e anniversaire du Débarquement. Arrestation de Mengele au Pérou, annonce la radio.
Odéon-théâtre de France, la dernière de Tartuffe (M. Auclair, Anouck Ferjac, etc.).
Prix Armorin Interallié. Seuls présents : Garlon, Helsey (dont j’apprends le nom Lucien Coulon à propos d’une anecdote qu’il cite), Sevry, Secrétain et moi. A déjeuner les lauréats depuis la fondations, plus le lauréat d’aujourd’hui, Le Goff d’Ouest France et le premier de tous, Amouroux. Mort de Lemay d’Europe 1, un ami. Coup de fil de Cravenne qui veut me voir. Gaston m’informe qu’il s’agit d’une commande à propos du film prochain de Clouzot. Je dois, dit-il, demander au moins 3 briques.
Vu Cravenne. Effectivement, je dis trois briques. Il cille. Mais Clouzot serait d’accord sur mon nom – ce qui n’est pas sans m’étonner.
Maufrais disparu depuis trois jours, dit Europe1 ce matin. Au journal, fais envoyer un télégramme au préfet de Guyane.
Une semaine d’a-tabagie. Réponse préfet de Guyane : retard de Maufrais, sans plus. Durieux retour de Castres, dit Sabathier condamné : cancer de la gorge plus cirrhose. Voudrait me voir, disent Collin et Durieux. J’irai peut-être lundi.
Pas de nouvelles de Cravenne. Coup de fil d’Hervé Mille qui me met en rapport avec Georges Kessel à propos d’un livre sur la Résistance (la vieille histoire M. Oswald qui resurgit !)