Ensoleillé le matin. Retouché le papier Goéland. Télé coupe du monde. Triomphe du Cameroun battu par l’Angleterre 3-2. La suite va être ennuyeuse.
Catégorie : juillet 1990
2 juillet 1990
Le plombier Tessier à 8 h pour déboucher waters, bains, etc. Découvre qu’une conduite a été crevée – d’où sort une eau putride.
Envoyé par téléfax le papier à la Parole errante. Arrivée des Ariane vers 12 h 30. L’aprèms, avec Patrick et les petits à Barcelo (manège). Corrigé le papier renvoyé par Claude Pfeiffer. Téléphoné corrections.
3 juillet 1990
Gris, froid. Télé le soir : l’Italie favorite, éliminée par l’Argentine très moyenne (tirs au but). Silence crucifié sur le stade de Naples.
4 juillet 1990
Avec Patrick, travaillé à remettre en état la porte de la clôture.
5 juillet 1990
Bien dormi – mais fatigue, persistante fatigue.
Les Ariane partis vers 14 h pour St-Tropez (Éric). Allé avec Beï et les mouflets au Sauze suspendre les tableaux pour l’expo.
Vers 18 h grand vent qui colle à mes pensées. Rien ne va cette année : est-ce l’ici qui a changé ou moi ?
6 juillet 1990
Soleil. Travaillé barrière, lampe de la cave, etc.
7 juillet 1990
Beau. Fatigue toujours. Essoufflement. À 18 h, vernissage de l’expo : Mme Léon, la mairesse, Robert Martel, venu nous saluer.
8 juillet 1990
Beau temps. À déjeuner, Eliane Costani. Finale de la Coupe du monde : Allemagne bat Argentine 1-0. Matek minable, arbitre ? Vive le sport !
9 juillet 1990
Levé 5 h. Taxi (Castellani). Car à 6 h 10. Gap, Marseille. Lisant de l’Albert Cohen (Mange clous) pour la première fois. Midi. Allé à la Résidence, ch. 256, vue sur le Vieux-Port. Déjeuner avec Joëlle, Marion et John (l’Américain). Parlé de Gary Hemming. Librairies. Hôtel vers 16 h. Sieste. Rêvé de Maréchal, directeur de la Criée, entrevu à déjeuner. Il ma réclamait une pièce, oui, disais-je, mais avec un contrat signé pour l’année.
À FR3, auditorium. Décors de Stéphane faits par Gilles) présent avec François Emmanuelli). Beau texte, « acteur » à bonne hauteur, musique (Monteverdi) magnifiquement chantée par les exclus. Sur les cinq heures que dure la pièce, on n’en aura entendu que deux. JJ Lerrant, venu d’Avignon, Dorothy, Thompson, celui de St-Avold. Dîné quartier de l’opéra. Rentré 3 h du matin.
10 juillet 1990
Réveillé 8 h 30 – sur un rêve où j’étais un vraiment grand coureur cycliste (par étapes), rattrapant d’invraisemblables écarts avec l’admiration complice d’une foule de mécaniciens. J’ai fait merveille dans les cols.
Un verre vers 11 h avec Joëlle, Marion, Agnès, François Emmanuelli et John. Car à 12 h 30 pour Gap. Barcelonnette 18 h 30. Taxi.
Marion et John m’offrent avant de partir le dictionnaire rouchi-français, de M. Hécart (que j’avais vu au déjeuner d’hier à la librairie-restau Laffite).
Reçu contrat de « F Production » pour le film Tibet. À signer (on verra).