Catégorie : janvier 1971

À dîner Obo, Gatti et J.-L. Pays, Karine, les Croizard. Ensuite, rédigé à 3, projet de tract pour St-Etienne que J L P enverra à Luce Mélite.

Lettre de Françoise Godde de St-Etienne : ne veut plus faire de théâtre définitivement. A entendu par J.J. que j’avais fait une pièce – et me traite « d’homme intègre ».
Revu Patrick Petit: a RV avec A de Contades demain.

Cherché tableau Saby (petit) chez l’encadreur. Donné à la piote.
Cdf de Pays : Dante part le 23 pour Berlin. Reviendra début février pour la lecture. Me dit qu’il a un ulcère à l’estomac. Le rassure avec des exemples proches. A lu la postface d’Eichmann : « Impossible de m’arrêter. Victime de l’enchanteur Joffroy… ». N’a reconnu d’anciens papiers qu’à quelques formules (l’homme dans le temps, l’homme dans l’espace).

Visite à 10h30 d’Ariane Lyon, amie de Th Harlan (et de Caviglioli) venue lire les cahiers de G Hemming pour les traduire peut être un jour.

Cdf de Toussaint, Delarue (dont le fils reporter ORTF part pour Jérusalem, me dit-il), S. Delattre au sujet du livre.
Vu Arnold dans son bureau (pour Patrick). Revenait de son château où avait eu lieu la veille une course cyclo-cross avec Merckx et gagné par lui. Très content. Whisky. Parlé de Patrick. D’accord pour Londres. Seule condition: qu’il (Arnold) en parle d’abord, par courtoisie , à Bill Smith.
Cdf de Patrick: relate l’entrevue.

Confié à Sabine Delattre 3 cahiers de G.H. pour une sélection à envoyer aux Américains.
P. Petit: a vu Arnold . Accord. Il part pour Londres avec une pige fixe. Les Smiths prévenus par moi puis par Contades. Appris ce faisant, que Ambre avait été vendu par J.P. à un autre groupe (le 3é numéro fiasco et désir aussi de se démarquer de ce canard compromettant…). A l’American avec J. Bonheur et Patrick.

à déjeûner Patrick Petit et la Mutter (et un pot au feu princier)
Reçu le papier bleu des filles de Sabiani ( ?) m’accusant de diffamer leur père (me demandent 50 000 chacune).

2 h TNP. J.J. avec une nouvelle tête : longs cheveux blancs à partir d’un rond central (façon barde breton – de Basse-Bretagne) et petite casquette genre écossais à carreaux à ramages roses. Vu la pièce « Tom Paine » de P. Foster, mais en réalité pas vu : il n’y a pas de pièce, une chronique style revue, plate et sans consistance. Travail magnifique et inutile de Rosner. Acteurs, danseurs, chanteurs. Les critiques font tous la gueule ; un chahut derrière. « Cabale », disent les amis. De droite ou de gauche. Après, dîner avec J.J. au Balzar (après avoir tenté de trouver Dante bd de la Bastille), puis au café place St-André-des-Arts jusqu’à 3 h du matin avec Maréchal qui m’explique qu’on parlera de 3,14 après « Roméo ».

Midi : chez D. Gatti qui finit un texte pour l’équipe de la G.P. (cinéma) prête à travailler pour le film si elle est convaincue. Stéphane veut casser le groupe : il y a toujours récupération. Il faut s’implanter dans les usines (parce que l’ouvrier n’a pas confiance, il croit toujours qu’on veut l’utiliser, le manipuler), arriver à supprimer les dichotomies… (intellectuel, manuel). La pièce « La cigogne », prise par le théâtre de Nanterre (celui qui m’a refusé 3,14), sera jouée en avril. Toujours sceptique sur Maréchal. « Si pas jouée, dit-il, je la monterai. C’est moi qui l’aime le mieux, donc je suis tout qualifié pour la monter… ». Part demain pour Berlin, revient début février. Déjeuner chez Georges avec Sophie ? , puis arrivée de Meyrand, puis Charvin, venu chercher le texte gattien. Projet d’aller à Tachkent, en chameau au Sin Kiang- à Pekin etc…

Vu Castans : dit qu’il a pris la décision, pour faire des économies, de me transférer à l »’échelon du « groupe », moi et quelques autres (Chateauneu, O. Merlin). Pas réellement une décision, dit-il. Il me conseille…
Vu J.P. 5 ou 6 minutes : de quoi lui demander s’il est mécontent de moi (non ! au contraire, je voudrais lire plus de Joffroy) et de lui expliquer que je n’entre pas dans le « système Castans », une seule raison de ma rareté, que j’en suis exclu. « Je vais m’en occuper pas plus tard que demain ».