Froid. Brumeux. 7 bis. Fait la borne Miranda. Gilles : fait, avec Giorgio, le projet St-Just. On trouvera le fric.
Catégorie : février 1989
2 février 1989
7 bis.
3 février 1989
Froid. 7 bis. Patrick Thibault repart en Inde. Lui suggère d’aller à Grevelios (Phoolan Devi). Et qu’il me télégraphie. J’arrive.
Vu Gilles. Le point. Invitation à participer à « l’État du monde ». Pot offert par Fabienne pour son anniversaire. Tout le monde présent. De là vers 19 h 30 chez Hélène, av. Leclerc. Rencontré Dante, Joëlle, J.-J. en partance pour une soirée musicale. Travaillé 1 heure avec H.C. pour 3 journaux « russes » (L’oaso russe).
4 février 1989
Brouillardeux. Pas allé au 7 bis. Remis au clair le texte d’information (Théâtre : le St Just). Remis à Giorgio. Parlé de la pièce. On aura dès lundi une réponse sur le principe. Envisagé distribution, musique (chansons), déplacements dans le décor (correspondance avec le télégraphe, etc.).
5 février 1989
Pluie. Cdf à Fournel. « Libre » depuis vendredi. Va essayer de trouver une boîte où s’insérer.
6 février 1989
Au 7 bis avec Beï. Vivienne, Joëlle. Offert champagne, vin, déjeuner au Stainville. Retour. Visite de M. Bicentenaire et de son escadron : la maquette commentée par Gilles (arrivé en retard). Après-midi printanière.
7 février 1989
Très beau. Bien dormi.
Lettre des éditions Ramsay me demandant si je suis ou non le sort de Fournel. Bon pour accord immédiat !
Cdf à Gatti. Écrit le texte de Fleury-Mérogis (où la grève des matons s’écroule au 1er choc avec les gendarmes).
8 février 1989
Très beau. À déjeuner, la fille de Scherchen (que j’ai connue en Suisse en interviewant Strawinsky et qui disait de moi à Boulez : « Je n’ai jamais rencontré de Français aussi intelligent… ») et la petite-fille, longue plante, vendeuse chez Cardin (rayon enfants) et journaliste. Scherchen bis nous raconte la vie agitée du père, ses innombrables amours, les chagrins de sa mère, la guerre japonaise, la révolution culturelle où Scherchen Tes a été fessée à coups de ceinturon. Elle veut écrire son autobiographie. Anne Philipe chez qui habite la petite-fille (aussi championne de saut en hauteur, 1,78 m) a critiqué ses premières pages. Je lui propose de l’aider. Elle explose de joie : c’était ce qu’elle attendait et n’osait pas demander « même à l’ami à la vie à la mort de tonton Wang ». Pour une étude sur le théâtre, la mets en contact avec Gatti.
Lu les textes de Dante sur son père. Des passages incomparables, Chicago, les rêves du père. Sélectionné des passages pour « l’Oaso flûteur ».
Visite des Chevalier ramenant les tableaux de Beï et des livres du théâtre de Montreuil.
9 février 1989
Toujours beau. Lettre de Wang. Il a eu une crise cardiaque (infarctus). À l’hôpital depuis 15 jours. « Le cœur s’arrêtera un jour. Je m’en moque ! ». Écrit.
Fini le « serin » pour « L’oaso flûteur ». Observé les merles noirs de nos toits : 2 mâles, 1 femelle. Se croyaient au printemps. Chantaient et s’aimaient.
10 février 1989
Et beau encore. À déjeuner, les Pottecher, les Dufour, les Boris et Claire Eruyen jusqu’à 16 h. De là, allé acheter un pantalon à la Trinité. De là, chez le dentiste St-Philippe-du-Roule.