Pluie.
Aprèms, PM. Penent, J.M. Haedrich, dans un désert de plus en plus sonore.
Catégorie : février 1977
16 février 1977
Beau.
Nouveau contrat Beauval : signé et renvoyé.
Travaillé le matin.
L’aprèms, 4 h à Télé 7, rue Ancelle à Neuilly. Vu Diwo à 5 h. Exposé ma candidature. Pense qu’il trouvera quelque chose d’ici quelque temps.
PM. Vu Penent. Parlé d’avenir et de livres.
18 février 1977
Train pour St-Naz 8h33. Beau temps. Surtout somnolé-avec le 5é tome du Se-ma Ts’ien.
Assemblé et agrafé le journal jusqu’à 8 h. Le numéro semble apprécié.
3 Spectacles à partir de 9 h 30 dans le chapiteau . Présentation de Dante, puis une pièce sur les insoumis, Voyage au centre du goulag (Kerjuhel, Arbatz et Daniel Dubois), beau, et les Strapontins de l’histoire, de Patrice Bulting.
Vu Liégeois, Kravetz, Hélène avec ses deux cannes, etc…
Couché 2 h.
19 février 1977
Travaillé. Dernier repas à la cantine. Arrivée des Russes (Pliouchtch, ), d’André Wilms, de J.-F. Méla et de sa femme, etc…
Spectacles : Le Phare (de Mohammed – un peu mou), puis l’IUT (pièce réglée par Séonnet) et les Paysans (films la répression, la journée d’hiver). Pièces : le Paysanosaure , Lorsque l’enfant paraît (marionnettes) – Très bon. Le chapiteau plein. Tous les paysans là. À la suite d’un papier Kravetz dans Libé ce matin – trop aimable pour la Tribu – le père Ubu s’est fâché. Algarade en plein chapiteau d’abord avec Marc et Gilles Durupt puis Dante. La mère Ubu aboyait. Je ne parvenais pas y trouver le moindre intérêt.
20 février 1977
Assez beau.
Ce matin, au parc paysager, les cerfs-volants. L’un d’eux plane très haut : le cerf-volant « Réalité ». Les autres se trouvent à 10 ou 15 mètres, ou se cassent la gueule. Déjeuner au Berry face à la gare.
Aprèms, le dolmen et la mer. D’autres pièces. Dîné au St-Tropez avec Hélène, Pliouchtch, sa femme et ses enfants, Gortnovskaia et son fils, la traductrice V. Feinberg – très ivre, qu’on mettait à l’abri des bouteilles. Puis, chapiteau, la pièce de l’IUT : 5 têtes en colère (très bonne), Pliouchtch tenant à créer lui aussi en racontant un conte « la fleur de Prométhée » (née de son sang). Concerto du goulag puis « les Strapontins de l’histoire ». Une atmosphère douce, familière, intime. Pliouchtch et Feinberg pleurant en écoutant le concerto. Ensuite, Mjep, audiovisuel, films. Sorti 2 h 30. Il pleut.
21 février 1977
Train pour Paris 9 h 28. Jusqu’à Nantes avec Gilles Lacombe.
22 février 1977
Beau temps froid et ensoleillé.
Eté chez F. Beauval rue St André des arts.(pour les photos Maufrais).
PM. Personne. Ils s’en vont définitivement vendredi.
Cdf d’un type du quotidien de Perdriel (Matin de Paris) : me parle, comme si j’étais au courant, de la dernière page de ce futur journal qui paraît le 28, page d’enquêtes. R.V. demain 11 h 30.
23 février 1977
Beau.
11 h 30 rue Hérold. Bâtiment neuf. Dans les affres des numéros zéros. Vu Habens de PM, promu chef de la photo. Puis, M. Couzin et son adjoint : faire 9 pages sur un sujet (la Seine, par exemple). Prix 1 500 F minimum. J’accepte de tenter le coup.
Revenu PM. Penent pas là. Passé à la docu, maintenant séparée du reste par une porte murée. Il faut passer par l’American Legion. Copié quelques détails sur la Seine. Rentré 14 h.
24 février 1977
passé prendre docu à Sciences et avenir, rue de la Baume.
PM. Dernier jour. Demain, le Mémorial sera rue François-1er. Vu Marie-France Picherie, Bourdevaire, Croizard, Martine, Penent enfin. Déjeuné au chinois. Parlé surtout du « Matin de Paris » qu’on trouve (les 5 n° zéro) très mal fait. Penent fera un papier, me dit-il.
Rencontré avant Papeloux, retraité qui passait lui aussi à PM pour la dernière fois. Je lui dis que j’irai voir JP un de ces jours.
Cdf d’Anne Riquier- qui a passé 6 mois en Inde et cherche du travail pour son copain (photographe).
28 février 1977
Grande journée de printemps.
Pointé. Déposé papier au « Matin ». Repassé vers 5/6 h. Vu Noli, Lempereur, aperçu Clarke, Cuzin n’a pas même lu le papier – maintenant tapé. Noli dit à Azanne ( ?)de me présenter à Perdriel. Azanne répond : « Bien sûr. Ce n’est pas tous les jours qu’on a un Proust ». Cette flatterie amicale (je ne le connais pourtant pas) me fait chaud au cœur.