Froid. Mal dormi. Décidé d’avancer le journal sans m’occuper des photos, en simplifiant. M.J.E.P à 8 h 30. Rentré 9 h 30. Toute une journée à demander, réclamer, rédiger, corriger, discuter.
Catégorie : février 1977
2 février 1977
M.J.E.P à 8 h 30. Presque pas bougé. Avancé. Le soir, avec Bernard Pontel monté des pages.
3 février 1977
Même programme qu’hier. Un peu aidé par Marie-Françoise. Le père de Patrice Bulting me fera des tirages. L’activité s’amplifie – à mesure que se rapproche l’arrivée de Boukovski.
4 février 1977
Journée de nervosité et de fatigue pour tout le monde. L’aprèms arrivent les amis : la famille Hocquard, le mathématicien et sa femme, Marc Kravetz, des journalistes.
À 9 h 15, Boukovski avec Hélène, Gatti, Pliouchtch. À 11 h, fini après des réponses intelligentes à des questions idiotes. Rentrés 24 h. Crise d’épilepsie de Pierre (le frère de Véro). Une heure après il était sur pied.
5 février 1977
Donné le dossier journal à Marie-Françoise.
Vu Hélène : B. et Pliouchtch ne s’étaient pas vus depuis Moscou. Le plus important, c’est ce qu’ils se sont dit à l’hôtel cette nuit. Vu Liégeois venu de Rennes.
À 11 h, inauguration de l’exposition sous le chapiteau, faite en 4 jours : paille, barques, cerfs-volants, affiches, textes divers, samizdat, T.V., vidéo. Discours de Dante devant Boukovski et Pliouchtch, puis congé de Dante (qui me remercie « de tout »).
Train 12 h 46 avec la femme de Méla.
6 février 1977
Pas bougé: reposé.
Coup de fil à 22 h de Hocquard. Une mauvaise nouvelle, dit-il : France emportée par la mer à Batz où tout le monde se trouvait pour déjeuner avec Boukovski.
7 février 1977
Envoyé lettre Mme Maufrais pour obtenir des diapositives.
Téléphoné à Marie-Françoise à St-Naz (l’accident de France, la date des obsèques, le Canard 5).
8 février 1977
PM l’aprèms. Ne reste plus que le Mémorial. Tout le reste évacué. Vu Penent. Parlé du Monde (O.M. ou Fauvet comme introducteur) et du journal Perdriel qui doit paraître avant la fin du mois. Me conseille de voir Diwo aussi (le remplacement de Chabrun). Cdf de Hocquard : on part demain pour l’enterrement de France.
La secrétaire de PM Filipacchi me dit que Baleine me cherche – et que R. Enrico, metteur en scène, a demandé mon numéro « pour me proposer une collaboration ». (Elle ne l’a pas donné parce qu’il ne s’était pas nommé.)
9 février 1977
Pluie. Grève R.A.T.P. Train pour St-Naz 8 h 33. Voyagé avec Gilles Lacombe, Hocquard et sa femme. Rapidement déjeuné, puis le cimetière voisin à 2 h. Petit cortège sous la pluie avec tous les gens de la Tribu. Dante en tête portant une affiche à la mémoire de France Bré. Chacun dépose sa fleur, l’affiche encadrée mise devant la tombe. 10’. Sur la Mjep, des inscriptions vouant au feu Gatti, la Tribu, etc. Le canard a été brûlé (le bas). Hélène est à l’hôpital, tombée devant la Mjep, s’est cassé la cheville. Plus tard, je vois Véro sanglotant dans le théâtre. Travaillé l’aprèms et le soir avec Marie-Françoise. Presque fini tout. Bavardé avec Dante sur le journal, les inscriptions, le soulagement de la Tribu à mesure qu’on approche de la fin, sur l’Isle-d’Abeau (en septembre).
À minuit, le fils de France, Bernard, offre à sa mémoire un souper improvisé avec huîtres, saucisson, Muscadet, etc…
10 février 1977
Train pour Angers. Visite à la tante Fernande 85 ans. Contente. Puis Paris à 5 h 30.