PM. Réunion pour le journal. Puis, chez Gaston Bonheur. On dérive vers un journal non concurrentiel avec PM, tourné vers les jeunes. Hanoteau à part : JP consterné.
Déjeuner Balzar avec Cl. Olivier et Emile Copferman – Maspero – pour édition Pompon. Ils ne publient pas de théâtre en principe. Je mets les pieds dans le plat (de brandade de morue) : j’offre de régler les frais pour faire une opération blanche, sans risque pour eux. Réponse quand ils auront lu la pièce – ce qu’ils n’ont pas encore fait.
Sous la pluie à Billancourt., chez Isabelle. Réunion pour Mme Noël. Wilms, sa femme, José Destoop, Nini. On recommence à zéro. Exploration du terrain, visites et contacts des mal logés. Après, on verra. En tout cas, on sera « motivés ». Confirmé ce que m’a dit hier Maïté : Gatti a signé, ou va signer, un contrat de trois ans en Allemagne – dont certains ici sont catastrophés (Nini, Sappart).
Catégorie : février 1974
5 février 1974
Gris. Froid.
Conférence dans le bureau de Croizard. Choix d’un maquettiste à faire. Dans un mois, on doit remettre un numéro 0.
6 février 1974
Déjeuner en ville. Croizard me dit que JP est malade, même alité.
7 février 1974
Rencontré dans l’ascenseur Ardisson du Couloubrier: « Le grand chêne, me dit-il consterné, a été renversé par la tempête… Je ne sais comment le lui dire. A son âge, on prend tout pour des présages ».
8 février 1974
Déjeuner au Balzac avec Cl. Olivier. Embarrassé. N’aime pas la pièce : l’aurait voulue poussée au délire. Je le mets à son aise en disant que j’ai d’autres possibilités d’édition. Soulagé.
15h, en taxi avec S. Delattre, à Chatillon sous Bagneux vu la directrice d’une imprimerie. Elle fera un devis pour la pièce.
19 h rue d’Odessa, au Lucernaire, vu Le Guillochet directeur. Enthousiaste, volubile. Se déclare enchanté avant de lire. Veut monter la pièce en même temps qu’une autre qui serait réaliste, journalistique sur le même sujet (Buffet/Bontemps).
10 février 1974
Travaillé Pompon. Refait la fin.
11 février 1974
Pluie.
Chez JP, rue de Rivoli avec Croizard. Diwo et JP Ollivier sortaient. Mme P. amaigrie, brodait. JP, maigre aussi, mais très lucide : approuve le projet de sommaire, me demande de voir pour la maquette l’Américain Glaser du « N.Y. magazine » qui vient à Paris. Croizard aux anges.
13 février 1974
Cdf de Le Guillochet (Lucernaire) : il est tout à fait pour la pièce. Songe à la monter, même dans une plus grande salle. R.V. dans une quinzaine. Autre cdf:Le Bolzer me dit de m’adresser, pour l’édition, à un Gonzalez Estrada (le même, je crois, qui refusa 3,14 aux Amandiers). Vu Menant, l’éternel désabusé de la non-contestation.
Conf. bureau de Croizard.
Déjeuner Wilms. Tenu au courant du cdf de Le Guillochet. De son côté, tout va bien : le groupe s’agrandit.
15 février 1974
Réunion dans mon bureau: Croizard, chato, Eudes, Caroline farran.
Déjeuner Ile St Louis avec chateauneu.
Nouvelle conf.à 5h. Penent me prend à part : il s’en va (clinique, état dépressif, suicidaire).
18 février 1974
Lyon.
Hôtel Marronnier. Vu J.J. Lerran. Cdf de Dubreuil.