69 Kg, T. 14,5/8. Chez l’acupuncteur. Pluie et vent.
Cdf aux Samarkos. On les aurait emmenés dîner quelque part. Mais ne se sentent pas en forme. Scène. Au bout d’une heure, miracle : B debout. On descend manger la bûche chez les Gilbert.
Toute la nuit, le vent – avec grand fracas de volets. Le pétrole d’Erika atteint les rivages bretons. Plein d’oasos morts (« mazoutés »). Vers 17 h, Cdf de Ph. Thibault. Assez clair. Il doit être mieux.
Le vent depuis 6 heures. Au matin, la tempête. 110 ? 120 ? ou plus. Grands bacs de la terrasse renversés (3), treillage abattu, etc. Les nuages bas filent vers l’est. À Maintenon, les Gilbert privés de téléphone, d’électricité, de chauffage sont rentrés à Paris. 28 morts jusqu’ici. Marée noire : 10 000 à 50 000 oasos mazoutés.
Avec Romero, le voisin de palier, Beï et Mme Friquet remise en ordre de la terrasse (relevage du treillage et des bacs). Nouvel appel téléphonique de Ph. Thibault (de plus en plus inintelligible). Nouvel ouragan sur la France – le Sud.
Téléphone, téléphone. Prendrons-nous le train de Perpignan ce soir ? Cdf à Desmée : parlant de mes « Enfants de la main gauche » : « Ah c’est bien… Même si tu n’es pas connu comme poète, on sent là une écriture, une vraie… ». Il a retrouvé un « oaso ».
Gare d’Austerlitz puis gare de Lyon à chercher 2 passages pour Perpignan. La foule. On trouve 2 place pour un train de nuit 22 h 25, mais sans garantie. Retour et rage de Beï : ne veut pas partir… pleurs et cris. Pas partis.
Grisaille et pluie. Allé à St-Lazare pour remboursement des billets pris hier. Vers 19 h fini de corriger le manuscrit d’Olivier Régnoni. Regardé à la télé le « passage » – à Paris et partout.
Enfant, 2000 était désiré mais presqu’inaccessible. Je m’étonne d’y être.