Le vent a soufflé si fort hier soir qu’on a descendu les plumes du canard.
Le soir, avec Jojo, par une tempête redoublée, à St-Gildas chez Alfred Rouheu. Quelques-uns de ses amis. Parlé jusqu’à minuit (la chasse à courre, les nobles). Il faisait très froid dans la salle, pas de feu.
Réveillé enrhumé pour mon 54e anniversaire.
Gris. Frais. Pluvieux.
Train pour Paris 17 h 52.
Froid.
Au Mémorial. Vu Clerc, Penent, M.H. Camus à un pot de Donzelle, un ami de Penent.
Pas bougé. Allumé une veilleuse pour l’anniversaire de la mort de la Mutter.
Pointé. PM. Vu MH Camus et Kovidko.
Train St-Naz. 13 h 48. À l’arrivée, Durupt, hôtel. Gatti à Paris. Avec Jojo vers 4 h à Cambon (réunion de paysans dont R. Saquet).
Pluvieux.
Écrit deux papiers (paysans).
Gatti de retour.
Eté chez un opticien pour mes lunettes. Du même coup : renseignements pour le livre (test d’acuité visuelle).
Arrivée de J.J. Hocquard.
Travaillé le soir (dernier chapitre).
Assez beau. Sec. Me sens mieux. Promenade au bord de mer. Avec Jojo, l’aprèms à Notre-Dame-des-Grâces chez Christophe Durand (chasse à courre).
Travaillé (papier chasse à courre.)
Assez beau.
Chantiers de l’Atlantique : occupation du pétrolier géant (550 000 t) Bellonyer : lock-out patronal. Manifestation des pompiers qui veulent liquider leur capitaine.
Articulet contre la Mjep et le film dans « la Presqu’île guérandaise » (une rue de Pétain).
Des grévistes ivres renversent une voiture et estropient un vieux grutier.
Nekrassov arrivé pour son Forum – mais je suis déjà parti 20 h 05 pour Montpellier.
Un ivrogne dans la gare de St-Naz : « j’ai 54 ans ». Jette un coup d’œil vers moi : « Lui, à peu près ». Pas d’illusion sur ma fraîcheur. Merci tout de même « à peu près… ». 2 h à la gare de Nantes. Couchette.
Montpellier. Hôtel puis déjeuner chez les Woignier. Mariage à l’église de La Paillade. Apéritif chez les Woignier. Mess:dîner, bal. Rentrés à 2 h.