Je devais cet aprème assister au cours de Penent et répondre aux questions de ses élèves. Il s’est dégagé, accablé par le travail qu’on lui donne (dans les « albums »).
R.V. avec Maréchal après le 17.
Catégorie : décembre 1970
2 décembre 1970
Cdf de Gatti. RV demain.
3 décembre 1970
Cherché Dante chez J. Michaud, rue Lacepède. Me dit que une de ses pièces (« la Rose blanche ») s’est cassé la figure à Brême – terriblement au point qu’on n’a pas trouvé mieux à lui dire que « Voilà, c’est la mort du théâtre… ». De chez Michaud à Sanchez, rue de St-Mandé sous la pluie aux bouches de métro. Réunion où Dante explique que la conception du film a tout à fait changé. Je lis le récit que m’a donné à lire Michaud et que Dante déclare très bon : la Manifestation. Ensuite, avec Sanchez et Hélène chez Georges à minuit. Plus un chat. Servis quand même en moules et rougets. Rentré à 1 h.
4 décembre 1970
utile ces jours-ci à; H.Chandet, Mouniau, Ménager, Christoforski, Galante etc…
A la Comédie française pour la 1ère fois. Représentation du « Songe » de Strinberg. Mal adapté, mal joué. Ennuyeux. Seule note réussie : les décors d’Hubert Monloup. Aperçu des têtes connues de moi, autrefois : Verdot, Chalais.
5 décembre 1970
Partis à 9 h pour Toulon. Pris pour la 1ère fois l’autoroute complet jusqu’à Marseille.
Beau temps.
Rêvé que je traversais le Pacifique à la nage. Mais, chose surprenante, ma nage consistait à me rouler par terre (je n’étais d’ailleurs pas mouillé). Arrivé dans une île jadis sauvage d’où s’en allaient des savants (météorologistes, biologistes…), tandis que nous surgissions nous, les vacanciers, les sportifs, les pollueurs…
7 décembre 1970
Gris et pluie
A St Jacques .
A Grasse pour divers achats: la braderie couvrait tout. Le Monoprix est descendu un peu plus bas. Très grand. Devrait ruiner le petit commerce.
Cdf de JJ. S’informe de l’état de mes négociations avec Maréchal. Viendra à Paris vers le 24.
8 décembre 1970
Beau temps revenu, après une courte pluie. Soleil à Grasse, vieilles rues et antiquailles.
Lu toute la journée. Impossible de me décider à travailler.
9 décembre 1970
Assez beau le matin
Grasse: achats divers
Commencé à travailler sur « Mayday ».
18 h. Apéritif, arrangépar Bee Vanlaer, avec « Jackie », l’amie de Mémé Guérini (vue au procès à Paris). Elle voulait me voir. Parlé de Mémé qui se meurt à l’infirmerie de Fresnes. Jackie venue avec un cousin, un gros à lunettes, cuisinier ou factotum chez elle.
10 décembre 1970
Soleil
Partis pour Nice. RV avec Poggio. Arrivés par Cannes et la côte. Garés près de Masséna. Promené sur le bord de mer au soleil.
Déj. à la brasserie de l’Univers. A 14h, arrivée de Poggio. Parlé jusqu’à 16h30. Proposé le livre « Ce qu’ils croyaient » (pour Fayard).
Rentré de 5 à 6h: il faisait déjà nuit.
Lettre de Chateauneu – admirable.
12 décembre 1970
Saint Vallier (souvenirs! souvenirs!)
A 7 h à Auribeau (la vignette) soirée organisée par le marquis della Torre avec tous les gens de la Côte : des comtesses, marquises, vraies ou fausses… Le sous-préfet de Grasse (Ilari) avec sa fille à caser, Florence Gould, un ancien représentant du gouvernement polonais à Londres… Que des bougies, une crèche derrière le bar avec des animaux vrais et sans J.C., des buffets de légumes dans le style d’Arcimboldo.