Exercices avaries simulées. Invité à déjeuner par les officiers mariniers (le président). Ensuite, exercices l’aprèms avec deux hélicoptères (qui nous pourchassent – plongées, immersion périscope, etc.). Pas revenu en surface.
Revenu vers 19 h en surface. Dîner spécial cérémonie : le commandant me fait boire un verre d’eau de mer. Je suis sous-marinier. Et après, champagne. Passerelle vers 11 h. Dormi.
Autorisation demandée (et proposée) par le commandant de me garder jusqu’au retour à Lorient. Accordé 1 h plus tard par le chef d’escadrille.
Catégorie : août 1983
On arrive sur Brest. 15 h attente des commandos. Ils embarquent (8). Je consulte les cartes du Cap Vert, prêtées par le commandant et le lieutenant Salion. On s’en va à 17 h 30. Il pleut dans la baignoire. Plongée à 21 h 20, on frôle la catastrophe. Le bateau pique du nez 30 °. Alerte. Fracas. Vaisselle brisée. Tout à fait la guerre – sauf l’éclairage qui reste (rouge). Le patron du central s’est précipité vers les leviers de chasse en me bousculant, etc. Émotion et peur. Rien éprouvé qui ressemble à de la panique. Mais les têtes des hommes ! Une heure.
Surface à 23 h 03. Débarqué les commandos à Morgat dans la nuit noire : ils nagent avec des sacs vers un RV mystérieux.
Le sous-marin reste au large sans feux. 3 h 45 les commandos reviennent, abordent et rentrent. On plonge. 6 h 10. Surface 8 h 45. Brume et corne. 15 h revient à la base. Douché dans la chambre du lieutenant Salion. Visite avec le commandant du chef de l’escadrille. Téléphoné.
Chambre à l’Atlantique. Pluie. Pas de vraie fatigue, malgré les échelles. Étais-je né pour être sous-marinier ? Et des intestins de fer. Mangé et surtout bu de tout.
Dîner au Galopin : langoustines, moules, tarte citron et Irish coffee. Revenu par les rues. Tiède. Oublié à la base mon rasoir. Des boutons dans le cou. Déjà ?
Train. Dans le compartiment, un employé municipal veuf qui part en vacances en Yougoslavie, connaît Jean-Edern Hallier : « Il est célèbre ». Ils sont du même pays. Paris 11 h 32.
Lettre de Konshak Yeshé (mon kinka est fini).
« Elle ». Donné les photos (3 rouleaux). Eu les contacts à 19 h. Pas mal. Cdf de Braudeau : sa chef veut me voir (Danielle Heymann). Une collaboration ?
Cdf d’Alexis Chevalier. La mairie de Montreuil va nous aider. Et aussi une salle pour jouer la pièce.
Cdf de Braudeau : la rédactrice en chef voudrait me faire faire du rewriting. Lettre d’une Italienne qui doit écrire un livre sur Gary Hemming. Déjeuner au « Pied d’coch » près du Matin. Rentré par le magasin après visite à St-Eustache où il y a une … de Rubens.
Brume à la Route. Le bûcher presque fini. En revenant, rendu visite (à Colombes) à Rapinat qui s’appuie sur une canne et à son mari, amaigri après un infarctus (87 ans).
« Elle » : les accroches avec Colombe Pringle. Donné à tirer les photos SM.
21 h avec Beï, 30 rue de Charonne, chez Ph. Planchet. S’est marié ce matin. La fête dans la cour aux gros pavés sous des guirlandes de lampes. Tréteaux, vin et champagne. Il s’est coiffé d’un turban doré et d’une robe prêtée par un ami indien. C’est dans cette tenue qu’il s’est marié. Claudine, elle, en robe blanche. Classique. Vu leurs amis, l’architecte Élisabeth Szymerowska et le peintre Martins Balus. Les flics interviennent à 22 h 30 à cause du bruit, puis s’en vont. Planchet furieux.
Chaud. « Elle » : chapeau pour la cuisine. Déjeuner cantine avec Ph. Delannoy qui me donne à lire une pièce radio, « Défense ». Lu dans l’après-midi. Intéressant mais pas assez fort. Trop psycho. Cdf de Fournel (RV jeudi) et de la secrétaire d’Orsenna pour un autre rendez-vous.
Chaud. Pas bougé.
Beau. Cdf de J.-P. Duret : il y a un article dans le Monde sur le film de Thomas et Colin. Plutôt bon. Cdf de Nicolas Darlet, directeur de « 7 jours Madame ». Me demande, ayant vu Thérond, de travailler pour son journal. Repoussé à plus tard, jusqu’à ce que ma situation soit plus claire à « Elle ».
18 h Ramsay. Pris un verre avec P. Fournel. Grâce à « La bicyclette bleue » (Régine Deforges) l’avenir est radieux. Parlé du roman sous-marin, de K. Gerstein qu’il est disposé à rééditer, etc.