À la plage, Gilbert fait connaissance de la dame de compagnie d’une comtesse belge, Yolande du Chatel etc. R.V. avec Angéla le soir – ensemble aux allées avec Monique (Angéla pépiant, roucoulant à l’italienne, s’effarouchant, s’excusant).
Catégorie : août 1954
À Cap Martin, pris Bernard au milieu de « Jacques et Christian » en robe de chambre. Puis Nice (déjeuner et graissage), Grasse, Callas. L’ami de Bernard, Jacobs, pianiste américain, dort déjà. Installé à l’hôtel.
Changé de local : petite maison à côté de celle de Bernard. Déjeuner tous les trois après achats à Draguignan. Puis promenade Verdon, plan de Canjuers. Apéritif chez le greffier (avec grande palabre sur la cuisine française qui se meurt). Dîner ratatouille apporté par Jacobs.
Lu le Maufrais de chez Julliard. Au village, on prépare la fête communale : guirlandes, lampions. Bernard à son atelier du conseil municipal, Paul Jacobs à son piano (Debussy), moi, à mon bouquin. Demain Cannes par St-Tropez où je déposerai Jacobs.
Avec Jacobs à Ramatuelle, auberge de l’Ancre où nous voyons Kateb, sommelier navré – avec une Suédoise, Margaret. Déposé Jacobs à la galerie, puis Cannes. Dîner avec la smalah à Juan-les-Pins.
L’après-midi à Fréjus avec Gilbert : course de toros lamentable ! 4 bêtes massacrées par deux novilleros Ruobichi et Aguado de Castro.
Cherché Jacobs à St-Tropez. Kateb parti à Callas, après avoir rompu avec l’auberge de l’Ancre. Retrouvé là-haut Flincker et un de ses amis. Kateb restera quelques jours : chambre chez Cauvin (200 F par jour). La fête au village. Jacobs a joué au piano études de Debussy, sonate de Schubert, variations de B., 3 notes de Webern.
Chacun travaille. Le soir, re-bal.
Descendus tous à Draguignan (moins Jacobs s’entraînant au piano). Puis déjeuner, invités par les Cauvin (civet de lapin). Et la pluie jusqu’au soir.
A Juan-les-Pins avec Kateb pour y rencontrer sa dulcinée hongroise. La journée à Monaco avec eux. Vu Caillaud. Flirt avec Michelle Ballet ? de la pizza…