Brouillard. Levé 11 h sans avoir beaucoup dormi. Rêvé d’une rencontre avec quelqu’un que je croyais de toute éternité croiser un jour dans le métro.
36° 9 (17 h). Cdf 18 h 30 de Penent pour la nouvelle année. Éloge bouffon de Ceausescu, allusion aux tunnels secrets de la Securitate qui pourraient bien aboutir chez lui. En forme, l’animal ! (J’en suis tout réjoui.)
Catégorie : 1990
2 janvier 1990
Bien dormi. Toujours la brume, et les ennuis inférieurs (à partir de la taille). 36° 8 (11 h). Écrit à Wang. Cdf de Delannoy, d’Élise Aimée. 36° 8/9 (17 h).
19 h Cdf de bonne année de Dante. Me raconte la soirée noyée de l’autre soir chez Georges où je lui aurais fait une révélation sur l’universalité de la connerie des hommes. S’exclame quand je lui dis de quoi je souffre : infection urinaire. « C’est la même chose que moi ! »Se fait faire depuis la lecture un tas d’examens à ce titre. Ma charge de présenter à Ariane « ses civilités, amitiés et ma tendresse ».
« Camille Claudel » – Les belles familles !
3 janvier 1990
Reposé. Mieux. Le soir, arrivée surprise de Bruno Le Guével (le moine). Logera en bas. Dîné et conversation sur l’année morte. Reste en France, itinérant, gardien de résidences dans les Alpes, en Suisse. Retour en Inde encore improbable.
4 janvier 1990
Beau. Quitté enfin le pyjama !
Stéphane et Sylvain (Sanchez) à la maison vers midi pour parler du « Grand Jour ». Préparer un RV avec Fournel. Déjeuner aux Négociants. De là, Sylvain me conduit rue Tiquetonne chez Simone Lebernwerner (Gerstein). Quelques renseignements utiles.
5 janvier 1990
Froid, humide. Allé à Libération. Vu Marion Scali. Rendu ma note de frais.
Cdf à Stéphane (« Le Grand Jour » : ne croit pas trop à l’hypothèse Sylvain). Me fournira d’ici quelques jours la maquette de son film (17 juin) pour un commentaire à y faire. Analyse d’urine : plus de germes, plus de streptocoques. Le médecin : continuer le bactrim jusqu’au 19 (trois semaines).
6 janvier 1990
Gris. Dormi. Gare d’Austerlitz avec Beï et Éric. Train de 21 h 45 pour Perpignan. Couchettes.
7 janvier 1990
Levé 3 fois. Perpignan-Villefranche. Ariane à la gare avec Clément. Café à Vernet. Froid.
8 janvier 1990
Assez bien dormi. De la neige cette nuit sur les hauteurs. Pluie sur Casteil. Déjeuner tous à la gare de Villefranche. Allé consulté le Dr Vilatte, à Vernet : puis-je reprendre l’Aldactone ? Tension 14/9. Oui.
9 janvier 1990
Mal dormi – mais reposé. Toujours froid et gris. Travailloté (Grand Jour) sans énergie ni courage. Clément connaît à présent le « Nicoé Chalcoco » (liste des conciles).
10 janvier 1990
Nuit désastreuse sur le lit de Procuste. Placé un autre matelas sur les sangles de fer.
Rien fait d’autre. Temps un peu meilleur.