Très beau et froid. 0° balcon nord.
À 13 h à la Bastille. La « Marche contre le racisme et pour l’égalité ». (Pas vu Jésus, aussi de Jacky Moreau, avec qui j’avais RV au Carillon de la Bastille – mais en revenant par le métro, j’ai vu un petit homme de 30-35 ans, à lunettes qui portait sur son blouson « Jésus »). Allé de la Bastille à la gare Montparnasse. Beaucoup de monde. Rencontré les Péninou. Rentré 17 h.
Catégorie : 1983
4 décembre 1983
Beau, soleil, froid. À la route après passage à Tournan (fromage et agence immobilière). Promenade de 3 ou 4 h dans les bois et à la ferme des Hermières.
Visite à 16 h de Simone Desmaisons avec son manuscrit. Jeté un dernier coup d’œil dessus. Josette arrive ensuite avec une amie (elles vont fonder ensemble un « lieu de vie).
5 décembre 1983
Très beau toujours. Dentiste 10 h.
« Elle ». Vu Gh. Andréani : elle attend des nouvelles de Morel. Rien.
École pratique des Hautes études à la Sorbonne. Programmes, inscription. Public. Déjeuner avec Penent et Frédérique Kosta. Il était venu avec une brochette de « Petit journal illustré » des années 50. Parlé de Delannoy, de Gatti, Pelgrand, Badinter, Pottecher, etc.
Lettre de l’Albert Olivero : on va couper l’électricité à la Bergerie (plus d’électricité pour le chantier). Il faudra payer les poteaux à édifier (quelques millions !).
6 décembre 1983
Gris. Froid.
9 h 15 impasse Mousset. J.-P. Duret. De là, à la Maison de la Culture de Bobigny où Gus, Sapiéga, Manessier, Zobel achèvent de tourner (dans le sous-sol du théâtre) un film de fiction sur les sourds. Plus Dardenne, la scripte belge et les machinos de Bobigny (où il a été question de monter Mme Noël).
Ph. Delannoy : Bénichou lui a dit, après lecture, que son papier était bon, lui rappelait « Joffroy » (un « maître » !), mais ne le prend pas. Il lui commandera quelque chose un jour ou l’autre.
À dîner, Jacques Henry, sa fille et le copain américain de celle-ci. Jusqu’à 2 h.
7 décembre 1983
Bleu, clair. Descendu avec Gilbert du vin à la cave.
Déjeuner aux Négociants avec Gilles Lacombe. Films possibles : Maufrais, aide pour « Le Cheval chauve » (commission de l’avance sur recettes).
8 décembre 1983
Gris, brouillardeux. Jour de farniente.
20 h Frédéric J. médecin aliéniste et apprenti journaliste, vient me chercher. Nous allons à Montreuil, salle Berthelot, voir la pièce montée par Alexis Chevalier sur un texte de H. Muller « Le Sourire au pied de l’échelle ». En fait, il n’y a pas de pièce, mais un climat. Alexis excellent acteur. Vu Sapiéga, Gus, les Pays, Delannoy, Gilles Lacombe (avec qui je parle du voyage possible en transsibérien pour le Nouvel Obs. – idée venue à la lecture d’un article sans intérêt dans le « Rolling Stone » sur Pékin et Shanghai).
9 décembre 1983
Jour pluvieux. Lecture de « Soleil noir » (scénario de Gus).
Cdf d’un photographe qui, sur suggestion de Bozzolini, veut faire mon portrait : OK pour demain.
À « Apostrophes », interview de Soljenitsyne. Très intéressant. Encore un effort, et il sera républicain (toujours réactionnaire : antisocialiste et laudateur de Stolypine).
10 décembre 1983
Pluie et vent toute la nuit. Et pluie encore ce matin.
Reçu « Enjeu » (l’article sur le marathon de Berlin paru). À 11 h 30 le photographe, Patrick B. encore amateur, plutôt lettré qu’imagier, semble-t-il. Parlé surtout littérature (Artaud, Bataille, Lowry, Michaux). Commencé papier Dalai Lama.
Cdf d’Ariane 19 h : elle sera là le mardi 13.
11 décembre 1983
À la Route dès 9 h 45. Commandé un bûcher. Visite de l’agent immobilier. Théry a abattu le grand sapin et le petit devant la porte de l’arrière-jardin.
À 16 h chez les Lazarus. Avec elle, à Charenton à l’hôpital des convalescents où se trouve Claude Grumbach. Je lui apporte mon livre. Il est habillé, nous attend. Chambre 3. Il n’y a qu’un homme qui somnole au fond de son lit. Claude, pâlot, de grandes difficultés d’élocution – mais l’esprit clair.
12 décembre 1983
Gris, neigeux. « Elle ». Cdf Toulouse : eu Stéphane. Demande des nouvelles de Souvt. Dante est près de Castres, travaillant à son opéra (E. von Brockdorf). Dis que je viendrai sans doute en janvier. Déjeuner cantine. Un peu travaillé avec Valérie Schmoll et F. gilles (questions sur le zodiaque). Lu un manuscrit de Chateauneu, envoyé avec une lettre dédicace (« légende du vagabond inutile »). Charmant et, naturellement, instructif.