Déjeuner chinois La Boétie avec Pottecher et Labeyrie (CAP) qui voulait rencontrer le premier.
Cdf de Georges inquiet des attentats contre les restau grecs. Il y voit, non les suites de racket, mais un but politique, raciste de toute façon.
Catégorie : 1978
28 novembre 1978
Nixon à la télé (Antenne 2). Un président pour les veaux… faisant de la lèche aux Français, à la France, à de Gaulle, Napo, Talleyrand, Clemenceau… tâchait de se montrer en vieux sage de la politique sans ambition (bien forcé). Un journaliste ricain ensuite : « Nous avons mis trente ans à comprendre qui était … ». Mais le gredin a sûrement eu les Français (ceux qui sont pour la guillotine, entre autres). Est ignoble sur Allende.
2 décembre 1978
56 ans.
Cdf de Dante : voir s’il va à la manif Larzac (les paysans arrivent à 14 h à la porte d’Orléans : parcours autorisé porte d’Orléans – porte d’Italie). Invité à déjeuner. Dante n’y va pas, mais très excité : tous les projets marchent (Halles, film et vidéo en Belgique, par Ingberg, Avignon – Attoun, etc.). À 14 h, avec le Gus, Jojo, Gilles et autres (dont Muriel) à la porte. Mobilisation policière. Remonté en tête. Les paysans, petit groupe en bonnet de laine, puis orchestre, élus, PS, trotskistes, etc., avec banderoles. Au-dessus, tout le temps, un hélico. 20, 25 000 peut-être. Pas la très grosse manif. Vision d’un trapu grisonnant en béret vert venu montrer ses couilles : le genre kapo. Horrible. Passé devant la Cité U, Charléty (68 !). Grenadages épisodiques, mouchoirs, cache-nez. Froid piquant lui aussi. Dispersion vers 5 h place d’Italie.
3 décembre 1978
Cdf de Kravetz à 18 h 30. Cherche conseil et renseignements à propos d’une femme, la juive errante et surreprésentée.
4 décembre 1978
Cdf divers pour répondre à Kravetz.
Déjeuner avec Braudeau au chinois rue de Berri. M’apprend que le manuscrit n’a aucune chance : le comité de lecture (dont il fait partie) est « partagé négatif ». Et de deux.
23 h 30 cdf de Dante – qui me demande des nouvelles du bouquin… Pas étonné, étant donné ce que, dit-il, sans Flamand ses propres ouvrages n’auraient pas été publiés. Mais le rapport des forces cependant est changé… parlé de la réunion de mercredi : ça l’emmerde un peu de penser à un film, un vrai film, dans le système (sans liberté) et il faudrait réfléchir à ça, ne pas s’enfermer.
5 décembre 1978
Cdf à Braudeau : qu’a dit Flamand en remettant le livre au comité ? Réponse : à son avis, il ne devait le lire qu’après le comité.
6 décembre 1978
Réunion du groupe rue Custine. Dîner à la pizza. Dante, grippé, directement à la maison. Me suggère spontanément de parler du manuscrit à Sollers qu’il voit demain. Accepté. Vu 2e partie du match de foot Strasbourg – Duisburg. Réunion : Stéphane, Gus, Hélène, Amphoux, Séonnet, les Hocquard, Muriel, Sapiéga, Jojo, Tonton, Chié et Ariane. Tous les projets déballés. Groupes constitués. Fini 24 h.
9 décembre 1978
Au BHV et chez Hocquard. Cdf Dante à 13 h. Il a vu Sollers, a parlé de mon manuscrit. Négatif. « C’est un con ».
L’aprèms chez Danielle. Anne-Laure là, Véro et Jojo. Clarisse absente est en formation (rémunérée) de « plombière ». Véro au chômage.
13 décembre 1978
Visite de Cornillac à qui je donne « la Répétition générale » (il a 6 M pour monter une pièce proposée au jugement d’un jury de Lyon Aster).
14 décembre 1978
10 h au 110 réunion pour le film belge : Gatti, Hélène, Gus, les Dardenne, Amphoux, Séonnet, Arbatz, Sapiéga. Tourner Manouchian, l’Orchestre Rouge (ou le Cheval suicidé ?). Discussion sur l’utopie.
Retour au 110. Proposition de Dante : l’Irlande, comme grand film (avantage : le groupe subsiste, on participe dans le présent à l’aventure IRA, etc.). Confection immédiate de synopsis : un pour ce film (Sappart, Séonnet et moi), un autre pour un film sur les enfants (Gus, les Dardenne). Au deuxième essai, à 2 h du mat, le nôtre est fini. Rentré à 3 h avec Sappart qui couche au grenier.