Conduit Beï à la gare de Lyon : part pour La Seyne et Montpellier.
20 ans de mariage today.
Travaillé apréms. trés chaud 27°
Entendu à F.M. un passage de Vivaldi (op. 126 ou 127) qui comporte les paroles inscrites sur la pierre de la Bergerie (Nisi Dominus édificaverit…).
Fini Mathias.
À la télé, « l’Espoir » (Malraux), puis discussion sur la guerre entre Bardèche, J.-F.Chiappe (fascisants) et Max Gallo, excellent et convaincant.
Catégorie : 1975
29 avril 1975
Vu Penent dans un numéro d’analyse de JJ Delort (administrateur désigné par Paribas – et qui va sauter, croit-on) époustouflant.
Avec JJ et Maubert dîner au Pavillon du Lac puis à la cité universitaire : le Danton de Buchner par la troupe de Bruno Bayen. Mal accueilli – mais assez intéressant (pour ne pas tout à fait s’endormir). Pluie.
30 avril 1975
Saigon pris par le 6 RP devient Ville Ho chi Minh. Fin de la guerre. Fêté ça avec Penent. Cdf de Dante vers 5 h. Entre Montbéliard et Champsecret où il va pour quelques jours, passe ici. Suis allé le voir à la gare Montparnasse. Bu quelques verres de bière, parlé de tout. Lui ai appris l’échec de Mauzon : « Un de plus », dit-il. Une année difficile. Mais, enchanté par le film qu’il fait avec des travailleurs marocains, portugais, etc., à Montbéliard, mais presque sans argent (3 millions AF). De plus en plus antimarxiste, anti-CGT, à la recherche d’autre chose.
Seul avec Ariane et un chat, à elle confié pour le week-end par une de ses copines.
À 4 h, avec A. ciné rue F. Sauton « Wahan ». Description sans commentaires ni sous-titres d’une tribu d’Indiens piaroas (déjà en robes et pantalons). Captivant. Ensuite, les quais, les bouquinistes dans la foule des beaux jours et thé à St-Germain-l’Auxerrois.
Travaillé le matin : rien de bon. Un peu découragé – en relisant par hasard le reste.
Au journal, une heure cet aprèms.
Froid, nuageux, venteux.
Travaillé. Aidé Gilbert toujours impotent à classer ses papiers. Reçu cdf de Georges : dans le Gault et Millau, sa lettre et le commentaire (amical) de la rédaction.
Avec Gilbert aprèms dans la Méhari à Gennevilliers (mesuré le pavillon de Mlle Laurent, expropriée, et la pauvre Mlle Moulinier qui disait: »je voudrais bien mourir ici » 87 ans).
Rentrés pour écrire une lettre à Mtre Weil sur l’expropriation.
Très froid – Grand vent. Recopié – en m’ennuyant.
À déjeuner rue Custine impromptu les Desmaison (qui vont à Cateau Cambrésis conférencer). Michel a quitté Josette pour une autre 44 ans (L. Badier) ancienne de Gary je crois.
Dîner chez Georges.
Pluie fine et soleil.
Cdf à Karine : la traduction allemande de 3,1416 est, selon elle, très, très bien. On pourrait la prendre pour une pièce allemande.
Travaillé. Rassemblé des textes déjà écrits pour le Lempy. Retour de Beï.