Kessel élu à l’Académie par 14 voix, le 22 (fauteuil du duc de la Force, Fontenelle, Bernardin de Saint Pierre).
Coup de fil à Jeff. Compliments. « Une aventure qui s’ajoute aux autres ». Il préférerait que l’article de PM vienne plus tard – par exemple lors de la sortie de son prochain roman, début de 1963.
Catégorie : 1963
2 janvier 1963
Papier bilan 62 paru. Les noms de Chris, Gatti, Boulez, conservés – mais celui de Bernard a sauté.
egoflash : I-63
4 janvier 1963
Studio Publicis : le Procès. Tout Kafka et tout Welles. Ce beau film n’avait pas que des amis dans la salle.
5 janvier 1963
Vialatte a vu deux fois le Procès. « C’est bon », dit-il. De sa part, le compliment va loin.
7 janvier 1963
1ère réunion chez Therond des « signatures » (Reyer, Ferran, Heimer, Clerc, Maugé et moi). Rien de saillant.
10 janvier 1963
Chez Danielle, thé. Contente des nouvelles rapportées par Ulrich. Parlé western avec elle et Stéphane (rentré malade des sports d’hiver). Irruption et numéro de Paule, avec sa fille enceinte (qu’elle pousse, paraît-il, à se faire avorter parce que l’enfant ne serait qu’un « catholique comme son père » !).
12 janvier 1963
Chez Danielle pour y voir Ulrich – un peu moins agaçant qu’à l’habitude et très content de Dante -, Bellour – très mécontent de J.J. qui ne lui a pas donné de papier pour sa revue, et Bernard – très content d’avoir presque fini les 20 tableaux pour « l’œil » et très inquiet de ce qui viendra ensuite (« Je ne sais plus du tout ce que je vais faire. C’est le degré zéro »).
14 janvier 1963
Téléphone ambassade de Cuba : les visas sont là ! Depuis des semaines probablement. 2e conférence des « Intellectuels » avec Thérond. Proposé Cuba, donc. On étudiera.
15 janvier 1963
Déjeuner au studio Boulogne avec Chris qui y monte « Le Joli mai » (on y fait aussi un film américain le Grand duc et M. Pinon, avec G. Grant). Vu la deuxième partie de Joli mai. Très beau. Chris incertain – à cause de sa longueur (3 h 28), de la censure (Algérie, torture), mais content tout de même.
17 janvier 1963
Coup de fil de J.J. Il a travaillé au Macbeth et va écrire à Cuba. À l’ambassade, ils disent à présent qu’il n’y a pas besoin de visa.