Mort de Cendrars aujourd’hui vers 14 h.
Catégorie : 1961
24 janvier 1961
Avec Chris, retour de Cuba, à Billancourt : Mme U. et Dante au mixage. « Qui m’a foutu ce cheval ? » (Sur un hennissement dans la séquence.)
Des révolutionnaires anti-Salazar s’emparent en mer d’un paquebot portugais, le « Santa Maria ».
25 janvier 1961
Téléphoné à Paule Thévenin. Bernard dans le service du Pr Delay. Il a écrit à ses amis, ce qui semble vexer Paule (On voulait garder le secret, mais du moment qu’il écrit à tout le monde…)
28 janvier 1961
Procès de Castillan, qui a tué deux maquignons pour les voler (ancien d’Indochine, etc.). Floriot, partie civile, excellent. Dîner avec les confrères (Coquet, Buffet, Diriand) et Floriot à quelques kilomètres d’Auch. Retour : le bal du Rotary où le préfet Janin nous invite. La préfète très émoustillée. Courrière, photographe, suggère une amusette : à 2 h du matin réveiller à la trompette Floriot, ce qu’il font, le préfet, l’adjoint, le « duc » (de Montesquiou), etc.
29 janvier 1961
Plaidoiries des régionaux : le bâtonnier Mouton, d’Agen et le jeune Loew, de Condom. Pas mal. Castillan : perpète. La foule aurait préféré la mort. Elle attendait dehors.
1er février 1961
Dîné avec Beï, les Diwo, Dante et les Ulrich, 3 rue de la Paix. Parlé du film. Liste des journalistes à inviter, de salles à faire. (Histoire de la chouette cédée à D. par Chris et qu’il faut nourrir à la viande mêlée de cheveux !)
4 février 1961
Invité Jeff et Chalais à la première projection lundi de l’Enclos. Mais Jeff ne parle pas allemand et Chalais part pour Strasbourg se reposer (il vient d’être ennuyé à la TV pour l’affaire des 121).
6 février 1961
Saint-Cloud – LTC. 1ère vision du film complet, sauf les sous-titres : les U., Dante, Lallier, Julliard, Sarrasin, Chris, Michaud, Izis, les Diwo, Negroni. Dans l’ensemble, ça tient. C’est, semble-t-il, le sentiment général – en tout cas celui d’Izis qui m’importait le plus.
Lettre de Sabathier du « Pick’s Ranch » à Saratoga. Jubilate !
8 février 1961
Déjeuner avec Mme U, rue Lincoln, près du bureau : le trac. Parlé des projections ; du projet « Château » que lorgne un Italien, aussi, Ferreri, sans en avoir les droits.
Lacaze, volé dans une histoire de cinéma par Pontecorvo (« Kapo »), le fait savoir par lettre ronéo.
9 février 1961
Lord Byron : projection presse de El Cocheato, film de Ferrari : un gros petit homme chauve et barbu, assez inquiétant par une certaine douceur feinte. Après cocktail, nous posons des questions sur le Château. Habile, il élude. Il a signé un contrat : c’est son producteur qui doit avoir les droits (en fait, il sait très bien que non ; il a téléphoné pour prendre contact avec Dante). Mme U intervient et lui dit qu’elle avait les droits. Il souriait.
Déjeuner ensuite avec les U, Dante, Giorgio, Fabre et Derogy.