PEARLMANN Daniel : photographe anglais. A fait le reportage avec P.J. et F.J.Armorin sur le bateau GuardianThéodor Herzl (Hagannah ship) pour aller en Palestine.
PEARLMANN
- Auteur de l’article Par sebastien
- Date de l’article novembre 2, 2020
PEARLMANN Daniel : photographe anglais. A fait le reportage avec P.J. et F.J.Armorin sur le bateau GuardianThéodor Herzl (Hagannah ship) pour aller en Palestine.
Paris Match
RAPINAT: Madame Rapinat, secrétaire à Paris Match, amie de Pierre Joffroy
ROGNONI Louis : écrivain. Ami de PJ
Rue de Paris (18ᵉ arrondissement) où a habité Pierre Joffroy
D et I
D et Wang (au bar P.L.)
D à Percevalière (la table ronde)
D rue Bré (affaire algérienne)
Exit frater Joffroy, couvert de blessures.
Reste le camarade.
Je l’avais accepté comme il était. Lui pas – ayant délimité dans l’individu rencontré en 45 ce qui était acceptable pour lui, dédaignant le surplus. C’est une révolte du surplus.
L’amitié existe toujours. C’est l’ami qui n’est plus.
Sur D à Chris qui me téléphone X-64
Sydney SMITH correspondant de Paris Match à Londres. Ami de P. Joffroy.
SABY Bernard : artiste peintre. Ami de P.J., Boulez, Gatti. Nommé « Bernard »dans les carnets.
Gatti
Ami mais pas cultiveur
D’amitié. Ami sans bêche ni arrosoir.
Aussi, quel choc, quelle douleur
aux gelées de la mort ! Il
pourrait les pleurer sans fin,
ces lilas qu’il n’a pas
arrosés
Ces jours superbes du voyage, ces découvertes, ces heures surmenées, ces mystères iniquités, ses malheurs mais ses fêtes aussi, ces visages exaltés multipliés par la course en avant fournissent des textes compacts et précis qui paraissent dans le P.L. puis dans France-Soir, Libération (1ère formule), l’Express, France-Observateur, Esprit, Paris-Match. Arpentage du connu, recensement des possibles : le ton Gatti apparaît dès qu’on compare sa prose à celle de ses confrères d’alors ; avec lui, le reportage ne veut pas être la description d’un lieu, d’un temps, d’une situation, il ne le peut même pas, il éclate spontanément sur tous les plans de l’espace et du temps ; le Guatemala millésimé 1954 se fait voir comme l’émergence occasionnelle – et vite renfoncé dans sa fosse – d’un univers pluriséculaire, énorme et onirique où voisinent la conquête du XVIe siècle, le colonialisme à l’arquebuse, la croix chrétienne et le gibet des esclaves, le mercantilisme, la terre volée, les dieux, l’art, la folie, la dictature, la police, les armées, l’homme qu’on écrase. Une totalité trépignante. Mais tandis que l’occasion-prétexte redescend au tombeau sous les coups, Gatti, ravalant son chagrin d’homme va, une fois quittée la presse, faire renaître cette totalité dans autant de pièces qu’il en faudra pour répéter autrement le parcours salarié. Il y aura pour le Guatemala : le Quetzal et le Crapaud-Buffle, pour l’Asie : le Poisson Noir, Un homme seul, V. comme Vietnam.
Ce qu’a semé le regard du reporter, un poète va le moissonner.
SEVRY André : journaliste