Gris, pluvieux. Le jour du roman de Libération. « Libération sera un roman réaliste » (pub d’hier).
10 h Libération. Peu de monde. D’écrivains encore moins. Ça vient vers 11 h, midi. À l’étranger où je suis, le Russe Limonov, puis Roubaud, etc. On ne parle que de l’affaire des 22 lycéens. Le journal de ce matin avoue qu’il s’agit d’un faux ; July offre ses excuses, Bouguereau s’explique sur deux pages. Plus tard, entre deux verres, le match de foot Bordeaux-Dynamo de Moscou. Vu G. Perrault. Parlé avec July, Pouchain (Bravo pour le Tibet), Bouguereau, à qui je conseille de « résister » (un très mauvais moment à passer, peut-être le plus mauvais de son existence), Blandine Jeanson. Fait deux petits papiers, et des brèves. Collaborations : Kateb, Wiesel. Télé, photos, champagne. Rentré à 9 h. Vu aussi Cohen, correspondant permanent à Jérusalem : me dira les dates de la fin du procès de Treblinka. Péninou. Photocopié en grand Leoncello pour le donner à taper sur ordi à Vivienne. À la question : « Quel est votre dernier livre paru », complétement oublié que c’est « Parfait amour ». Répondu « Nouvelles des contrées dangereuses ». P. A. complétement « occulté ». Why ?